Sainte Marie CGT

Lettre ouverte du 2 juin 2020 : le syndicat CGT Sainte Marie demande de faire inclure dans « le Ségur de la santé » le secteur privé à but non lucratif, afin qu’il puisse bénéficier des hausses de salaires depuis si longtemps espérées.

Madame, Monsieur,

Nous avons lutté en aveugle et sans arme contre un mal invisible, conscients que nous n’étions pas une priorité de la nation, hélas il a fallu lutter pour que les « malades mentaux ne soient pas sacrifiés».

L’ensemble des salariés de notre établissement a pris connaissance avec colère et indignation du décret n°2020656 du 14 mai 2020 relatif au versement d’une prime exceptionnelle dans le cadre de l «’épidémie de COVID-19, qui néglige et oublie tous les personnels du secteur de la Santé privée  à but non lucratif (C.C.N. du travail 1951 et 1966).

Le gouvernement lance un « Segur de la santé » pour tirer les lecons de la crise et refonder le système de santé. Il doit mettre en œuvre les promesses du Président de la République sur la hausse des salaires et la révision des gouvernances des hopitaux. A notre connaissance et sauf erreur de notre part, notre secteur n'est pas invité.

Les primes ne sont pas pour nous la solution pour résoudre la question du pouvoir d'achat, cela passe par l'augmentation de la rémunération. Cependant il nous semble légitime que tout le personnel de l'établissement Saine Marie puisse bénéficier d'une prime comme cela va être le cas dans le secteur public hospitalier [...]

[…] nous ne pouvons pas ignorer la prime « grand âge » attibuée uniquement aux EHPAD du secteur public et territorial. Il est de notre devoir de faire corriger cette aberration et cette discrimination, dans nos territoires ruraux, comme dans une grande partie du territoire national, beaucoup d’EPHAD sont privés associatives à but non lucratif. Avec le déséquilibre créé par cette disparité d’attribution de la prime « grand âge », elles ne seront plus attractives et rencontrerons d’énormes difficultés de recrutement sur certaines professions.

==> Lire la Lettre ouverte aux élus