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500 au Puy-en-Velay, près de 200 à Brioude le mardi 16 juin 2020 pour la journée de mobilisation des personnels de santé, du médicosocial, du social et des Ehpad. « Les trois derniers mois ont été la démonstration, si c’était nécessaire, que l’hôpital est important. S’il n’y a pas assez de lits, pas assez de soignants, comment ça va se passer ? On choisira qui il faut soigner ! Ça, on ne peut l’accepter »

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Crédit photo : mobilisation Ephad - maison de retraite Aurec sur Loire

Manque de bras, de lits, de reconnaissance… [L'Eveil]

Les blouses blanches ont donc à nouveau battu le pavé mardi, en Haute-Loire comme dans le reste de l’hexagone, « pour faire entendre leurs revendications ». Des revendications qu’ils ressassent « depuis plus d’un an » maintenant… sans résultat. Elles sont pourtant claires : « des embauches, des lits et une augmentation de salaire de 300 € pour tous », résume Patricia Bénézit, du syndicat CGT.

Edition en ligne du 17/06/2020
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Manifestation au Puy : les soignants et les soignés mobilisés ensemble [Zoomdici]

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mardi 16 juin depuis l'hôpital Emile-Roux jusqu'aux portes de l'ARS (Agence Régionale de Santé), rue de Vienne, au Puy-en-Velay. À l'unisson, ils ont réclamé les revendications qu'ils soutiennent depuis un an, jour pour jour.
 

Le 16 juin 2019, les syndicats du Centre Hospitalier Emile-Roux annoncent leur mise en grève. Jamais ils n'auraient alors pensé que leur combat durerait aussi longtemps. Un an plus tard, après la parenthèse imposée par le Covid-19 et son confinement, les voilà de nouveau dans la rue avec la même hargne et les mêmes revendications [...]

"Nous pensons qu'il y a 200 emploi ETP (Équivalents Temps Plein) en manque à Emile Roux, indique Patricia Benezit. Avec l'augmentation de l'activité, si nous voulons remplacer les arrêts maladies et les congés annuels correctement, il nous faut ces emplois !"

 

 

Une demie victoire pour Sainte-Marie

Bernard Carlier, de la CGT43 de l'hôpital Sainte-Marie, annonce des nouvelles en demi-teinte, issues des décisions de l'Agence régionale de santé (ARS). "Le statut de notre établissement est particulier car il est privé mais de service public, explique-t-il. Or, la prime dite Covid n'était destinée qu'aux établissements purement publics comme l'hôpital Emile-Roux. L'ARS nous a confirmé aujourd'hui que cette prime serait tout de même versée aux personnels de Sainte-Marie qui correspondent aux critères obligatoires. Ainsi, 500 euros seront alloués aux secteurs sanitaires et 1 000 euros à l'Ehpad, Mas (Maison D'accueil Spécialisée, Ndlr) et UCLD (Unités de Soins de Longue Durée, Ndlr). Néanmoins, peu d'employés vont finalement la toucher car beaucoup de services étaient fermés durant le confinement, obligeant beaucoup à rester chez eux plutôt que de venir travailler". [...]

Edition en ligne du 16/06/2020
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Personnels hospitaliers : des actes, pas de promesses [Le Progrès]

Mardi, les personnels hospitaliers ont fait la démonstration de leur détermination. En plein « Ségur de la santé », ils sont remontés au front des revendications. Ils étaient épaulés par des usagers.

Virginie (*) travaille au bloc opératoire du centre hospitalier Émile-Roux. « On fait énormément d’actes. L’année dernière, on était à 11 000. C’est beaucoup pour un site comme le nôtre. Bien sûr, il y a les urgences comprises, mais c’est quand même beaucoup… » L’infirmière a débuté en 1994, lorsque « ça n’avait rien avoir ». À son grand regret, la prise en charge des malades passe aujourd’hui après l’activité.

« Avant, quand on faisait moins d’actes, on avait un peu plus de temps. Et qui dit un peu plus de temps, veut aussi dire davantage de sérénité pour prendre en charge les malades, les accueillir, leur parler. Maintenant, ce n’est plus le cas : on est dans une course à l’échalote effrénée. Les actes ne sont pas davantage payés mais on en fait toujours plus, ce qui ne rime à rien. »

Edition en ligne du 16/06/2020
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Après les belles paroles, les soignants veulent passer aux actes [La Commère]

Echaudés depuis de longs mois par le manque de personnels et de matériel, les soignants ont traversé la crise du Covid-19 où ils ont fait front et ont reçu beaucoup de marque de soutien. Mais aujourd'hui, ils veulent remplacer les belles paroles par des actes.

Edition en ligne du 16/06/2020
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Près de 170 manifestants rassemblés à l'hôpital de Brioude pour soutenir les revendications du personnel [La Montagne]

Environ 170 personnes se sont retrouvées, ce mardi 16 juin, sur le parking de l’hôpital de Brioude, dans le cadre de l’appel national à la grève et la mobilisation des personnels de santé, relayé localement par l’intersyndicale CGT et FO de l’établissement.

On veut une revalorisation salariale de 300€ net tout de suite pour tout le monde. Cette augmentation peut être décidée rapidement et peut s’appliquer immédiatement, alors que la revalorisation des grilles salariales se ferait, elle, sur le long terme Myriam Chevalier Bonnour (Secrétaire du syndicat CGT santé du Brivadois)

Edition en ligne du 16/06/202
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