violences sexistes NVO

A travers le monde, en France, en Haute-loire, les femmes occupent majoritairement des emplois mal rémunérés, peu reconnus. Si la pandémie a démontré qu'elles exercent des activités essentielles aux besoins des populations notamment dans les métiers du soin, ce sont les premières victimes de la crise économique. Les violences sexistes et sexuelles qu'elles subissent tant dans la sphère familiale que professionnelle se multiplient. Dans ce contexte, la journée internationale de mobilisation et de lutte du 25 novembre pour l’élimination des violences à l’égard des femmes revêt un aspect particulier.

 

#STOPVIOLENCE SEXISTES ET SEXUELLES Mobilisations 21 et25 novembre 2020

En France, chaque jour, 10 viols ou tentatives de viols se produisent sur un lieu de travail. 80 % des femmes disent être victimes de sexisme au travail. Les lieux de travail ne peuvent être l’angle mort de la politique du gouvernement pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles.

En juin 2019, après cinq ans de mobilisation, la CGT a gagné, avec la Confédération Syndicale Internationale, l’adoption d’une convention par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) permettant de protéger toutes les femmes du monde contre les violences sexistes et sexuelles.

Gagnons la ratification de la Convention OIT contre les violences et le harcèlement au travail !

A l’occasion de la journée internationale de mobilisation et de lutte du 25 novembre pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, la CGT exige la ratification de ce texte par la France.

Obliger les employeurs à négocier sur les violences

La CGT rappelle que plus de 80% d’entreprises n’ont pas de prévention des risques, notamment de harcèlement. Les référents n’ayant en rien compensé la suppression des CHSCT et des délégués des personnels, nous proposons d’obliger les employeurs à négocier sur les violences.

 

15h40

 

Pour éliminer les violences à l’égard des femmes en France et dans le monde, la CGT 43 encourage les salarié.e.s à participer à deux initiatives :

  • Samedi 21 novembre, le collectif #NousToutes dont la CGT est partie prenante organise une journée de mobilisation en ligne pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles, dénoncer l’impunité et le manque d’ambition des pouvoirs publics. Un grand meeting numérique unitaire est programmé. Toutes les infos sur : https://21novembre.noustoutes.org.
  • Mercredi 25 novembre, la CGT appelle à se mobiliser sur les lieux de travail et à interpeller les employeurs pour imposer de la prévention et de vraies protections contre les violences au travail et dans la vie. Elle propose une heure d’information syndicale en Facebook live diffusée à 15h40 : https://www.facebook.com/ConfederationGeneraleTravail/

 

 

A consulter 

- Le site egalite-professionnelle.cgt.fr 

 A télécharger :

Le guide CGT Combattre les violences sexistes et sexuelles

Le courrier d’interpellation des employeurs sur les mesures immédiates à prendre pour protéger les femmes face à ce 2e confinement

Un accord type sur l’égalité professionnelle avec un volet sur les violences sexistes et sexuelles

Le tract "Stop à la violence sexiste au travail, gagnons la Convention OIT contre les violences et le harcèlement"

 

Pour la ratification de la convention 190 de l’OIT contre les violences et le harcèlement dans le monde du travail

Le texte de la convention 190 et de la recommandation 206 comprennent un certain nombre de nouveautés par rapport à la situation française et notamment sur :

Les violences conjugales. Parce que la première conséquence des violences conjugales est la perte de l’emploi pour les victimes.

La généralisation de la prévention et de la formation  La convention OIT prévoit l’obligation de négocier avec les syndicats sur tous les lieux de travail sur les violences sexistes et sexuelles (en France nous avons seulement gagné en 2018 l’obligation de négocier au niveau de la branche), le renforcement des sanctions et des moyens d’action de l’inspection du travail, l’obligation de former tou·te·s les professionnel·le·s et de sensibiliser largement les travailleur·euse·s… Concrètement, cela pourrait se traduire par exemple par la mise en place d’une heure de sensibilisation annuelle obligatoire pour tou·te·s les travailleur·euse·s

L’obligation d’accorder une attention particulière aux personnes en situation de vulnérabilité. Limiter les facteurs de risque (travail de nuit, isolement, précarité…)

L’obligation d’intégrer la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans toutes les politiques publiques et de prévoir un financement à la hauteur. En France, le mouvement féministe exige un milliard d’euros !

La responsabilisation des multinationales sur les conditions de travail dans les sites à l’étranger et chez leurs fournisseurs et sous-traitants. Par exemple, dans le textile, au Bangladesh, le pays où sont fabriqués la majorité des vêtements que nous portons, 80 % des femmes sont victimes de violences sexuelles

 

Union Départementale CGT 43 et la commision femmes de l'UD 43