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Le 22 septembre 2016, Yoan Bérodot, formateur forestier au Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole (CFPPA) de Saugues (43), est décédé du travail sur un chantier pédagogique de bûcheronnage à Chanteuges. Les syndicats continueront à agir pour que des accidents dramatiques en situation de formation ne se reproduisent pas.

 

Mort accidentelle d’un formateur forestier à Chanteuges : décision attendue fin février [Le Progrès]

Mardi soir, le parquet du tribunal correctionnel a requis six mois de prison avec sursis contre le stagiaire et une peine d’amende en partie assortie d’un sursis contre son établissement de formation professionnelle agricole. La défense plaide, elle, la relaxe.

Mais, Me Frédéric Weyl, l’avocat parisien des syndicats, va plus loin : « L’établissement se remettait sur cet enseignant pour trouver des chantiers en se fichant qu’il ait le nez dans le guidon […] Il fallait prendre ce qu’on trouvait et s’organiser comme on pouvait au mépris de la sécurité. »

Edition en ligne du 03/02/2021
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Décès de l’enseignant du CFPPA de Saugues : à qui la faute ? [L'Eveil]

Un jeune enseignant forestier du CFPPA de Saugues trouvait la mort en 2016 sur un chantier-école à Chanteuges. La responsabilité de deux prévenus en question.

Edition en ligne du 03/02/2021
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Des étendards forestiers devant le tribunal du Puy-en-Velay [Zoomdici]

Mardi 2 février se tient la 7ème audience au tribunal ponot concernant le décès du formateur forestier, Yoann Bérodot, survenu le 22 septembre 2016 à Chanteuges. Afin que les responsables soient enfin jugés, plusieurs syndicats du secteur se sont réunis devant les marches du Palais. 

« Mais nom d’un chien ! C’est le travail de l’employeur de veiller à la sécurité ! »

[...] Après une pause de séance, c’est alors au tour Me Weyl, Avocat des parties civiles, de s’exprimer : « Je déplore que l’apprenti soit le bouc émissaire. La question ne se pose pas de savoir si l’accident pouvait avoir lieu mais de ce qu’il fallait faire pour l’éviter ». Il appuie : « Chantier mal conçu, mal adapté, dans l’urgence…Mais nom d’un chien ! C’est le travail de l’employeur de veiller à la sécurité ! Et si c’était un de ses élèves qui avaient été écrasé ? La sécurité du chantier reposait sur l’employeur ! Si on s’était donné la peine, le donneur d’ordre aurait été devant ce tribunal ! Nom d’un chien ! C’était le désordre car on s’en remettait au professeur le soin de trouver les chantiers. Les responsables sont responsables de l’absence de convention. Il faut que justice soit rendue aux enseignants. Pour que ça ne se renouvelle pas. »

Edition en ligne du 02/02/2021
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