21032022 cgt michelin paix

Conséquences de la guerre en Ukraine, Michelin a fermé des sites en raison de diffcultés d'approvisionnement. En Haute-Loire, l'usine de Blavozy a baissé sa production et ce sont les ouvriers qui trinquent. Fort de ses 1,8 milliards d'euros de bénéfices, Michelin pourrait pourtant largement soutenir les salariés qui créent les richesses du groupe et qui subissent déjà l'inflation de plein fouet.

Cette guerre, comme toutes les guerres, creuse encore plus les inégalités. Chez Michelin, comme ailleurs, ce sont les plus fragiles qui en paieront l’addition. [CGT Michelin Blavozy]

Chez Michelin, les premières conséquences de la guerre en Ukraine n’auront pas tardé à se manifester, se traduisant par des fermetures de sites faisant suite à des difficultés de logistique et d’approvisionnement. Dans un premier temps, Michelin a décidé de stopper ses activités plusieurs jours dans la plupart de ses sites de production, français et européens.

L’absence de document économique ne nous permet pas d’objectiver les décisions de la Direction, et la CGT ne cautionnera pas que ce dramatique conflit devienne une nouvelle opportunité pour obtenir de l’état de nouvelles aides publiques.  Une fois encore, ce sont  les salariés les plus pauvres qui vont être impactés. En effet, les agents de fabrication, à qui l’entreprise a octroyé « royalement » 2% d’augmentation vont trinquer les premiers car les journées perdues seront prises sur les compteurs de jours imposés.

Evidemment, l’impact sur les actionnaires ne sera pas le même. Eux,  la promesse d’augmenter leurs dividendes de 100% est toujours d’actualité !  

Cette guerre finit de faire éclater  l’inflation et d’appauvrir les salariés. La CGT a demandé, en CSEC extraordinaire, que l’entreprise, forte de 1,8 milliards d’€ de bénéfices, prenne à sa charge la compensation de ces efforts, qu’elle prévoie un plan de soutien pour les salariés afin qu’ils ne soient pas encore percutés par des éventuelles baisses de rémunération comme cela a été le cas avec la pandémie du COVID.

Cette guerre, comme toutes les guerres, creuse encore plus les inégalités. Chez Michelin, comme ailleurs, ce sont les plus fragiles qui en paieront l’addition.

La CGT Michelin rappelle qu’elle condamne fermement toutes les guerres. Aucun travailleur, aucun citoyen de ce monde ne peut aspirer au bonheur sans la paix. Notre syndicat exhorte les dirigeants de notre pays et du monde à rechercher cette paix !  Maudite soit la guerre et maudits soient ceux qui nous la font faire !

Hervé Bancel
Syndicat CGT Michelin Blavozy