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Alors que le Conseil constitutionnel doit se prononcer sur une seconde demande de RIP, la CGT de l'Energie 43, a mené ce mercredi 3 mai 2023 une action symbolique pour protester contre la réforme des retraites. Des salariés grévistes de Haute-Loire rejoints par des délégations de La Loire, du Rhône, du Puy-de-Dôme et de la Creuse sur le site RTE à Brives-Charensac ont mis en sobriété énergétique deux lignes à haute tension à Brives-Charensac. Pas d'impact pour les usagers, mais le message est clair : "Emmanuel Macron, si tu continues, il va faire tout noir chez toi !"

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Coup de colère de la CGT énergie : "Il suffirait d'appuyer sur trois boutons pour plonger la Haute-Loire dans le noir" [L'Eveil]

La CGT énergie a mené des actions mercredi 3 mai en Haute-Loire et occupé le site RTE de Brives-Charensac. Des actions relativement symboliques, sans conséquence sur les usagers.

L'objectif de la CGT était clair :

"Faire pression sur les directions", en signifiant que les salariés "gardaient la main" sur l'alimentation en électricité.

Les énergéticiens avaient décidé, dans leur jargon, "une mise en sobriété énergétique" de deux lignes haute tension. Une "ouverture" (qui revient à fermer en réalité) a eu lieu tôt le matin sur la ligne de Trevas (Les Villettes). Puis, l'assemblée générale a décidé un peu plus tard "l'ouverture" de deux départs de lignes 63 kg/volts à Blavozy et Taulhac, arrivant sur le poste de Brives-Charensac. 

Edition en ligne du 03/05/2023
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Les grévistes imposent la sobriété énergétique sur deux lignes haute tension à Brives-Charensac [La Commère]

Dans le cadre de la colère des cent jours et du passage d'un nouveau Référendum d'initiative partagée (RIP), une grève est en cours ce mercredi sur le site RTE de Farnier dans la côte de Tireboeuf à Brives-Charensac.

En action, les grévistes ont décidé de couper l'alimentation sur deux lignes haute tension de 63 000 volts qui desservent les postes sources sur la zone industrielle de Blavozy et à Taulhac. Cette "sobriété énergétique" n'impacte pas les usagers et les entreprises mais ont tendance à mettre sous tension le réseau électrique.

"On est toujours mobilisés", assure un représentant syndical. "Aujourd'hui, c'est nous qui maîtrisons notre outil, ce n'est pas la direction."

Entre 120 et 130 personnes occupent le site de Farnier dans la côte de Tireboeuf.

Edition en ligne du 03/05/2023
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