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CGT Cheynet, 30/07/2014

Suite à la réunion du comité d’entreprise du 29 juillet, qui s’est terminée tard dans la nuit, les élus CGT ont rejeté le plan de sauvegarde de l’emploi dans sa totalité : tant sur les critères, sur les catégories, que le calendrier de la procédure. 

La CGT avait pourtant des propositions à faire valoir. 

En effet, compte tenu de la pyramide des âges dans l’entreprise, un accompagnement des salariés proches de la retraite (carrière longue) permettrait de faire baisser le nombre de licenciements secs, soit par le rachat de trimestres cotisés, soit par la transmission de savoir-faire et de compétences. Mais ces 2 alternatives n’ont pas été entendues par la direction.  

En réponse à ce refus, les élus CGT se sont mobilisés, aux côtés des salariés, par des débrayages les jeudi 24 et vendredi 25 juillet (1 heure par poste), suivis par une grève complète les 29 et 30 juillet.  
Aujourd’hui, il est question de 113 postes supprimés (86 % directement liés à la production). A cela, il faut enlever 24 postes créés, 8 CDI en proposition de reclassement. La direction intègrera les longues maladies dans le plan de licenciement, ce qui pourrait peut-être réduire le nombre de licenciements secs par rapport à l’effectif au travail. De plus, il faudra déduire le nombre, encore inconnu, de départs volontaires qui sera apprécié à la 1ère réunion de la commission de départ volontaire prévue le 25 août.  
L’échéance du Tribunal de Commerce aura lieu le 2 septembre, nous vous tiendrons informés de la suite des évènements.   
Les élus CGT iront jusqu’au bout de leur mission pour  la défense des emplois et seront porteurs de propositions pour réduire au maximum les suppressions de postes. 

Les élus CGT Cheynet

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