repression syndicale

Mercredi 7 septembre, la CGT 43 a apporté son soutien à Sébastien Menesplier, dirigeant confédéral et secrétaire général de la fédération CGT de l'Energie victime de repression syndicale suite à des actions menées pendant la lutte contre la réforme des retraites. En Haute-Loire aussi, les libertés syndicales sont attaquées.

Aurélien MINGOT, délégué CGT Enedis, Pierre MARSEIN, secrétaire général de l'union départementale CGT 43 et Yoann BACHELARD délégué syndical EDF hydraulique ont donné une conférence de presse dans les locaux de l'Union Départemementale CGT pour rappeler que tant dans les entreprises du public et du privé, délégués et militants CGT subissent régulièrement des pressions et de la répression.

Déclaration UD CGT 43 - 4 septembre 2023

Répression syndicale : soutien à notre camarade Sébastien Ménesplier

« Soupçonné de mise en danger d’autrui par personne morale (risque immédiat de mort ou d’infirmité) par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité de prudence ».

Sébastien MENESPLIER, actuel secrétaire général de la Fédération CGT de l’Energie, membre du bureau confédéral de la CGT est convoqué à la gendarmerie de Montmorency le 6 septembre 2023 dans le cadre des actions menées par les électriciens et gaziers pendant la bataille des retraites.

Sébastien se retrouve dans le collimateur du gouvernement Macron qui franchit un cap dans la répression des mouvements sociaux. Alors qu’il n’hésite pas à utiliser tous les outils à sa disposition pour restreindre les libertés fondamentales, qu’elles soient collectives comme individuelles, le pouvoir s’attaque cette fois, à un premier dirigeant de la CGT sous un prétexte fallacieux de manquement à la sécurité.

Criminalisation de l'action syndicale et tournant autoritaire du gouvernement

De telles tentatives de criminalisation de l’action syndicale démontrent le tournant autoritaire pris par le gouvernement actuel. Une nouvelle étape vient d’être franchie dans la répression des mouvements sociaux et des femmes et des hommes qui s’organisent, se syndiquent et luttent pour la justice sociale.

La répression syndicale n’épargne aucun champ professionnel ou territoire. En Haute-Loire aussi, des militants CGT ont subi pressions et répressions, comme ce fut le cas d’un camarade cheminot, de délégués syndicaux dans plusieurs entreprises du privé ou services publics pour nuire à la CGT.

S’attaquer aux militants syndicaux, c’est s’attaquer aux droits des travailleuses et des travailleurs, et à celles et ceux qui défendent les intérêts des salariés, au syndicalisme, à la CGT, à ses militantes et militants.

S’attaquer aux militants syndicaux, c’est s’attaquer à la liberté et à la démocratie. Rappelons que le droit de manifester est un droit fondamental reconnu et protégé par la constitution.

Nous n’accepterons jamais la remise en cause du droit à l’expression, du droit de revendiquer, de se syndiquer, de manifester et de faire grève ! C’est le combat fondamental de notre engagement syndical !

Toute la CGT exige l’arrêt immédiat de l’ensemble des procédures initiées à l’encontre de tous les camarades incriminés afin que cesse toute forme de répression dans l’exercice de l’activité syndicale.

Le 4 septembre 2023

AG soutien menesplier

Le mercredi 6 septembre, les salariés des Industries Electriques et Gazières organisaient une Assemblée Générale au centre Ste Catherine en soutien à Sébastien Menesplier et aux gévistes des IEG

Revue de presse

La repression syndicale dans le viseur [L'Eveil]

L'Etat serait-il en train d'utiliser la repression syndicale comme moyen de pression ? C'est la question que pose l'Union Départementale de la CGT en Haute-Loire, et elle tient à le faire savoir.

Si le représentant du principal syndicat altiligérien est entouré des délégués syndicaux EDF hydraulique et Enedis, c'est pour dénoncer " la convocation à la gendarmerie de Sébastien Menesplier, actuel secrétaire général de la fédération CGT de l'énergie, ce jour même. [...] Ce sont des faits d'une banalité hallucinante commentent les trois syndicalistes. Le message qu'ils nous font passer, c'est qu'ils veulent mettre les syndicats au pas, lors des futurs mobilisations déjà prévues le 13 octobre.

Le secrétaire général dénonce également " une repression syndicale directement sur les salariés sous forme de non-promotion, de harcèlement moral ou encore de mise au placard "

Edition papier du 07/09/2023

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