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La production de l’usine Michelin de Blavozy est arrêtée jusqu’au 13 novembre 2023 en raison de baisses de commandes. Salaires amputés par l'activité partielle, congés payés imposés pour réguler l'activité : les salariés trinquent afin de préserver les profits des actionnaires dénonce la CGT Michelin.

L'usine Michelin de Blavozy à l'arrêt pour trois semaines [L'Eveil]

Hier soir, l’usine Michelin de Blavozy a fermé ses portes. Ses quelque 500 salariés ont été incités à prendre des congés, la production des pneumatiques étant à l’arrêt pour trois semaines.

La réaction d'Hervé Bancel, délégué CGT Michelin

L’arrêt de la production suscite-t-elle l’inquiétude des salariés ?
Pas pour le moment. Nous connaissons ces baisses des marchés, plus ou moins fortes en fonction des années, mais la perte des clients est aussi le résultat de la hausse des prix des pneus Michelin. On est le luxe du pneumatique.

Ce que nous déplorons, c’est, d’une part, de ne plus pouvoir disposer librement de nos jours de congés, de l’autre, l’activité partielle. Dans ce contexte inflationniste, on va être rémunéré à 60 % de notre salaire, alors même que Michelin réalise d’énormes bénéfices. L’entreprise a doublé ses objectifs au 1er semestre et s’est engagée à reverser la moitié des bénéfices aux actionnaires. Et pendant qu’ils les engrangent, c’est à nous de nous serrer la ceinture. Ce n’est pas logique.

Edition en ligne du 21/10/2023
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La production de Michelin à l’arrêt : « Ça hérisse le poil » [Le Progrès]

La production de l’usine Michelin de Blavozy est stoppée à partir de ce vendredi 20 octobre jusqu’au 13 novembre. Une quatrième semaine de fermeture du site sera aussi programmée en fin d’année. La conséquence d’une activité au ralenti, selon la direction.

Vendredi, lors du congrès de la CGT à Saint-Germain-Laprade, Hervé Bancel, délégué CGT, s’est exprimé sur ce sujet :

« D’un côté, Michelin nous annonce des bénéfices extraordinaires au premier semestre : au double de l’attendu. Et deux mois après on nous demande de fermer l’usine. La baisse des marchés elle y est. Mais si on perd des clients c’est aussi parce que Michelin a pratiqué des tarifs trop agressifs : il a augmenté de 20 à 40 %, selon les segments, les prix du pneumatique. »

Le responsable syndical a ajouté : « Les fermetures d’usine sont devenues régulières parce que Michelin adapte les productions en fonction de la demande des clients. Le marché est cyclique et nous, salariés, on doit s’adapter d’un point de vue personnel à cette vie industrielle. Nos jours de repos et nos congés annuels sont imposés et quand ça ne suffit pas, c’est de l’activité partielle avec une rémunération à 60 % de notre salaire. Le minimum légal. Et ça, ça hérisse le poil. »

Edition en ligne du 20/10/2023
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La production de Michelin Blavozy va s'arrêter plusieurs semaines [La Commère]

Dans un contexte de ralentissement des commandes, le site de Michelin Blavozy va totalement fermer pendant deux semaines pendant les vacances d'automne. Et la production va être à l'arrêt pendant trois semaines. D'autres arrêts sont prévus en fin d'année.

Hervé Bancel, délégué CGT, regrette cette situation, préjudiciable pour le pouvoir d'achat des ouvriers.

"En ayant recours à l'activité partielle, c'est l'Etat qui va financer 60 % de nos salaires et Michelin ne versera pas un centime. On perd donc 40 % de nos salaires. On ne peut pas faire d'énormes bénéfices d'un côté, et utiliser l'activité partielle de l'autre. Michelin devrait prendre sur les bénéfices pour financer nos salaires."

Edition en ligne du 19:10:2023
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