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Le syndicat CGT THCB (Textile Habillement Cuir Blanchisserie) CGT de Haute-Loire a tenu son congrès à Monistrol le vendredi 5 juillet 2024. Il a réuni 50 délégué.es de plus de 15 sections d'entreprises représentant plus de 300 syndiqué.es pour dresser un bilan des 4 dernières années d'activité. Une nouvelle direction a été élue, avec à sa tête, en tant que secrétaire générale Gaëlle PRESLES, maroquinière chez LADM.
Textile : « Le syndicat ne décrète pas la grève, ce sont les salariés qui décident » [Le Progrès]
Une liste de « victoires »
[...] Elle commence par SES, à Saint-Pal-de-Mons, et la reprise sans licenciement. « Nous avons fait la démonstration que l’union fait la force et que la CGT est là pour les salariés. Cette victoire à Saint-Pal-de-Mons est historique. »
[...] chez BARBIER PLASTIQUE [...] « En mai 2018, un ouvrier a été gravement blessé par un broyeur. À la suite de cet accident du travail, l’équipe CGT du site pointe des problèmes en termes de sécurité au travail. Il y a procès et l’entreprise Barbier est condamnée à une forte amende et au versement de dommages et intérêts. »
[...] chez GRANGER. « Après deux jours de grève, les salariés ont gagné 60 euros bruts de plus par moi, 500 euros bruts de prime exceptionnelle et 1 000 euros de prime pouvoir d’achat. »
Ou encore chez COVERIS, où les 300 salariés des sites de Firminy, Montfaucon-en-Velay et Saint-
Pal-de-Mons se mettent en grève « pour les conditions de travail et les salaires. Dans l’unité, les délégués CGT et CFDT ont négocié l’augmentation de tous les salaires de 60 euros bruts, une prime pouvoir d’achat de 200 euros pour tous. » Et pour finir, les 120 euros bruts pour l’ensemble des salariés de LADM (groupe Sofama) sont mis en avant.
Des revendications à venir
Comment les délégués envisagent-ils la rentrée ? « Déjà, il faut bien comprendre que le syndicat ne décrète pas la grève, ce sont les salariés » [...]
Ils ajoutent : « Il va y avoir de nouvelles NAO (Négociations annuelles obligatoires). [...]
D’ailleurs, quand on évoque la question des primes, ils sont sans détour.
« Les primes ne sont pas du salaire. Augmenter les salaires, c’est améliorer le niveau de vie de chacun. »
Quant à la retraite, ils n’en démordent pas :
« Nous ne voulons toujours pas de la retraite à 64 ans. Dans notre secteur, il est impossible de travailler au-delà de 60 ans. »
Edition en ligne du 11/07/2024
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A consulter (rétrospective) :
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- Chez GUERIN Plastiques, la détermination des salarié.es a été entendue: + 150 € brut de + par mois !
- BARBIER plastique : stopper les accidents du travail
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Tract d'info pour panneau d'affichage CGT :
