Difficultés pratiques ou financières, les retraités renoncent à se soigner a dénoncé l'intersyndicale CGT, FO, FSU lors d'un point presse tenu ce 9 octobre devant l'ARS au Puy-en-Velay. Les retraités exigent un rattrapage et l’augmentation des pensions au 1er novembre pour les complémentaires et pour la revalorisation des pensions de base au 1er janvier 2025.
Mardi 15 octobre de 10h à 12h : permanence CGT à la maison des syndicats, 4 rue de la Passerelle au Puy pour informer les retraités et futurs retraités de leurs droits
Les questions d’accès aux soins font partie des premières préoccupations de la population et notamment des retraité·es : difficultés pratiques, géographiques et financières pour accéder aux services de soin et de santé. La situation du secteur de l’autonomie, faute de loi de programmation, est catastrophique. Les tarifs des complémentaires santé, indispensables si on veut se soigner, ne cessent d’augmenter. Dans le cadre d'un mouvement national à l'inititiative du groupe des 9 (CGT, CFDT, CGC, FO, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, ensemble et Solidaires), l'intersyndicale Haute-Loire ( CGT, FO, FSU, Solidaires) a tenu un point presse ce mardi 9 octobre devant l'ARS (agence régionale de santé) au Puy-en-Velay pour défendre la sécurité sociale et le système public de santé.
La santé coûte cher : les renoncements à se soigner ne cessent d’augmenter
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la préparation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) et du PLF dont les annonces de restrictions budgétaires provoquent bien des inquiétudes.
Depuis 2017, la somme des pertes en pouoir d'achat s’élève à 3 mois de pension
Les problématiques d’accès aux soins restent par ailleurs étroitement liées à la question du pouvoir d’achat. La santé coûte cher : les renoncements à se soigner ne cessent d’augmenter. Or la perte du pouvoir d’achat des retraité·es depuis début 2017 s’élève, au 1er juillet 2024, à 5,3 points (18,9 % d’inflation – 13,6 % de revalorisation de la pension). Et la somme des pertes pendant les 90 mois de cette période s’élève à 3 mois de pension.
Les retraités exigent un rattrapage et l’augmentation des pensions au 1er novembre pour les complémentaires et pour la revalorisation des pensions de base au 1er janvier 2025.
Revue de presse :
Les retraités, remontés contre les annonces de Michel Barnier [Zoomdici]
Ce mercredi 9 octobre, une intersyndicale représentant tous les gens qui ont travaillé pendant plus de 40 ans de leur vie, s’est présentée devant le siège de l’ARS, au Puy-en-Velay. Loin d’avoir du barnier scotché sur leur bouche, ils ont tapé fort sur les annonces du Premier ministre.
« Les retraités ont perdu l’équivalent de plus de trois mois de pension ! »
« Nos neuf organisations ont pris connaissance de la décision du gouvernement de ne pas revaloriser au 1ᵉʳ janvier les retraites de bases, comme le code de la Sécurité sociale l’y oblige », explique Sabine Bouquet, secrétaire de l'Union départementale des retraités CGT. [...] Les autres mesures qui inquiètent fortement les syndicats des retraités sont, entre autres, la remise en cause de la prise en charge des ALD (Affection Longue Durée comme le diabète, par exemple)
Edition en ligne du 10/10/2024
Source intégrale de l'article
Les retraités ne veulent pas essuyer les plâtres de la cure d’austérité [Le progrès]
Mercredi, une cinquantaine de retraités ont répondu à l’appel de l’intersyndicale CGT, FSU, FO. L’occasion pour eux d’exposer les problématiques de soins et de dépendances, sans omettre la nécessité « d’abroger l’actuelle réforme des retraites ».
« Dans le secteur de Saugues, il ne reste qu’un médecin. Ceux qui devaient rester cinq ans sont partis au bout de deux ans et demi. Ont-ils remboursé les aides dont ils ont bénéficié ? On n’en sait rien. C’est tout de même de l’argent public », souligne Sabine Bouquet représentante de la CGT des retraités.
Edition en ligne du 10/10/2024
Source intégrale de l'article
Les organisations de retraités mobilisées [L'Eveil]
Edition papaier du 10/10/2024