Des ouvriers de Michelin Blavozy ont débrayé vendredi 7 février 2025 pour dénoncer le blocage des salaires, les jours de congés imposés et les suppressions d’emploi dans le groupe. Avec la CGT, continuons à exiger un meilleur partage des richesses produites par les travailleurs et les travailleuses, l'amélioration des conditions de travail et un moratoire sur les licenciements.

Blocage des salaires, suppressions d’emplois, intensification du travail, attaques contre les droits procèdent d'une même logique : augmenter les profits coûte que coûte pour verser toujours plus de dividendes aux actionnaires. 

Des ouvriers de Michelin Blavozy, près du Puy-en-Velay ont débrayé vendredi 7 février 2025 pour dénoncer le blocage des salaires, les jours de congés imposés et les suppressions d’emploi dans le groupe. Un rassemblement s’est tenu sur le parking de l’usine qui produit des pneus pour le génie civil.

Respect des droits aux jours de fractionnement, stop aux congés imposés 

Hervé Bancel, délégué syndical CGT a pris la parole pour rappeler les revendications portées par les personnels.

«  La direction refuse de nous accorder nos deux jours de fractionnement, comme le stipule le Code du travail, dénonce-t-il Nous voulons le respect de nos droits ! » Il poursuit : « L’entreprise nous impose tous nos jours de congé, ce qui conduit certains d'entre nous a commencer l'année avec un solde de repos négatif. Cela est inacceptable ! » 

Solidarité aves les ouvriers de Vannes et Cholet

Les salariés mobilisés ont exprimé leur solidarité avec les ouvriers de Vannes et Cholet en lutte contre la fermeture de leurs usines. Ce qui continue de susciter de l’inquiétude pour l’avenir du site altiligérien qui emploie près de 500 salariés.

Suppressions d’emplois, intensification du travail, attaques contre les droits… pour Hervé Bancel, ces décisions correspondent à une même logique : « Augmenter les profits coûte que coûte pour verser toujours plus de dividendes aux actionnaires ».

Des augmentations de salaires dignes et justes pour tous les salariés

Les propositions de la direction lors des NAO (Negaciations Annuelles Obtigatoires) concentrent d’ailleurs les colères : « Des miettes » lâche Hervé Bancel. La CGT réclame des augmentations de salaires dignes et justes pour tous les salariés !

Un management qui vire à la chasse aux sorcières

Par ailleurs, le délégué syndical pointe la pression mise sur les salariés qui écopent de sanctions pour la moindre erreur. Un management dépeint comme une chasse aux sorcières dont tous réclame la fin. La CGT exige le rétablissement d'un dialogue social respectueux entre les salariés et les managers.

Hervé Bancel insiste auprès des salariés sur l’importance de se montrer solidaires et unis pour rééquilibrer un rapport de force dégradé face à la direction, sauvegarder l’emploi industriel, augmenter les salaires et améliorer les conditions de travail.