La retraite à 64 ans c'est toujours non pour l'intersyndicale 43

non retraite 64 ans

Pour l'intersyndicale altiligérienne comme pour la majorité de la population qui continue à s'y opposer, la retraite à 64 ans, c'est toujours non ! Contre le déni de démocratie et le mépris d'un patronat qui maintenant veut nous faire travailler jusqu'à 70 ans, le combat continue !

64 ans , c'est toujours non ! Abroger la réforme, financer nos retraites, augmenter nos salaires ! <== Téléchargez le 4 pages argumentaire CGT à afficher sur les panneaux syndicaux et à distribuer massivement pour informer collègues, amis, famille.

La mobilisation historique de 2023 a maintenu la question des retraites au centre des débats. Aussi, le gouvernement a été contraint d'ouvrir une consultation prétendument sans « sans totem ni tabou ». Une promesse vite enterrée par le premier ministre qui a fermé la porte à un retour à 62 ans. La CGT a donc quitté le "conclave" (l'UNSA en avait été exclue et la FSU et Solidaires n'y avaient même pas été conviés).
L'intersyndicale altiligérienne (CGT, UNSA, FSU, Solidaires) a organisé une réunion publique mardi 25 mars 2025 au centre Fourneyron au Puy en présence de Denis Gravouil, membre du bureau confédéral CGT et de la délégation CGT lors des concertations. Ce dernier a partagé son expérience et son expertise du sujet. Toutes et tous ont souligné que le recul de l'âge de départ à 60 ans fait déjà des ravages entre chômage et départs retardés qui accroissent la pénibilité des métiers..

CGT, FSU, UNSA et Soldiaires ont encouragé les près de 70 militant.es présent.es à informer les travailleur.euses dans les usines et les services pour convaincre et gagner l’abrogation. Ils ont tour à tour expliqué que des solutions solides existent pour financer à moyen et long terme les retraites. Que l'urgence, c'est l'augmentation des salaires parce que chaque euro de salaire en plus permet de financer la Sécurité sociale et donc les retraites : Le salaire NET c'est pour le mois, le salaire BRUT c'est pour la vie !

Le patronat radicalisé voudrait nous faire travailler jusqu'à 70 ans mais le gouvernement est beaucoup plus fragilisé qu’en 2023. Les faire reculer est donc à portée de main et dépend de la mobilisation de chacun.e. Les représentant.es de l'intersyndicale en sont convaincu.es.

Ils et elles ont appelé à se saisir du rassemblement prévu jeudi 3 avril devant la préfecture pour les services publics, les salaires et les retraites afin de pousuivre le combat de l'abrogation.

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