Mobilisés pour une revalorisation indiciaire longtemps promise jamais tenue, les agents de la ville de Ste Sigolène soutenus par la CGT ont été contraints de se mettre en grève pour arracher une prime annuelle de 100 euros brut (!). Une modeste reconnaissance pour leurs missions de service public !

Mobilisés pour la revalorisation de leur régime indemnitaire, les agents de la ville de Ste Sigolène ont obtenu satisfaction après 1 jour et demi de grève.

Jeudi 27 mars 2025, le refus de la mairie de revaloriser leur régime indemnitaire de + 8,33€ brut par mois et par agent (6,66 net/mois), soit 100 brut par an,  a contraint les agents territoriaux de la ville de Ste Sigolène à se mettre en grève. Une mobilisation majoritaire puisque suivie à 70%.

Il faut dire que la colère était grande d’autant que les primes des agents n'ont pas été augmentées depuis de très nombreuses années. Des promesses avaient pourtant été faites lors du passage aux 1607h, qui avaient engendré pour beaucoup une régression des droits, mais jamais concrétisées.

La détermination des délégués syndicaux CGT et des personnels a payé. Vendredi après-midi, les négociations ont abouti et ls ont obtenu satisfaction sur leur revendication.

Il est désolant que des salariés doivent consacrer autant de temps, d’énergie, d’argent (grève) à simplement faire valoir leurs droits et obtenir un peu de reconnaissance salariale (100 euros brut/an !) pour leurs missions de service public au service de la population.

Les agents territoriaux en grève pour une augmentation de leur prime [Le Progrès]

« Il faut savoir que les primes n’ont pas été augmentées depuis plusieurs années. La prime de fin d’année n’a pas été revalorisée depuis plus de dix ans. Des promesses avaient été faites en 2021, mais rien n’a été fait à ce jour », expliquent les grévistes.

« Nous sommes en négociation depuis le 13 février dans le cadre du Rifseep (le dispositif remplace l’ensemble des primes et indemnités existantes), qui impose la refonte des primes. Le maire nous fait des propositions qui ne sont pas acceptables. Au début, certains agents étaient même perdants. Aujourd’hui, nous avons obtenu le maintien de notre prime de fin d’année, mais nous voulons 100 euros bruts par an et par agent pour toutes les années passées sans augmentation. Aujourd’hui, nous sommes obligés de nous battre et de perdre une journée de travail. Nous ne voulons pas faire fermer la mairie. Nous avons accepté la baisse de la valeur des tickets-restaurant. »

 Edition en ligne du 27/03:2025
Source intégrale de l'article