Augmentation des salaires, embauches, amélioration des conditions de travail, abrogation de la réforme des retraites... autant de leviers pour redonner de l'attractivité aux métiers de la santé privée, du social et du médico-social et garantir des prises en soins optimales pour la population !
Mardi 1er avril 2025, les syndicats CGT, CFE-CGC, et FO se sont inscrits dans une journée nationale d'action unitaire pour alerter sur « l’extrême urgence » de la situation de la Santé Privée, du social, et du médico-Social en Haute-Loire.
Près de 150 salarié.es de différents établissements se sont rassemblé·es devant l'Agence Régionale de Santé (ARS) au Puy-en-Velay.
L'intersyndicale a d'abord pointé l'intensification des attaques contre les métiers, les salaires, les conditions de travail et plus largement la Santé avant de déplorer :
- l’absence de revalorisation significative salariale depuis 2000, entrainant une perte importante du pouvoir d’achat, ainsi qu’une perte d’attractivité des métiers.
- La dégradation des conditions de travail et des prises en soins des usagers.
- Les recours de plus en plus fréquents à l’intérim.
- Le manque de personnels, et des difficultés de recrutement
- Un manque de reconnaissance et une perte de sens des métiers du sanitaire, du social et du médico-social
- Un projet de destruction des conventions collectives qui en plus bloque toutes négociations dans les branches
Les organisations syndicales altiligériennes ont aussi dénoncé la politique d’austérité imposée par le gouvernement et qui va encore entrainer une baisse du budget de la santé.
L'"économie de guerre", un prétexte pour attaquer toujours plus le système de santé notamment la psychiatrie.
Elles ont déclaré ne pas souhaiter s'associer à une « économie de guerre » qui n’est à ce jour qu’un prétexte pour attaquer toujours plus le système de santé notamment la psychiatrie.
L'initiative de France travail qui organise la semaine des métiers du soin et de l’accompagnement du 31 au 4 avril, "comme si l’organisation de « job dating » pouvait résoudre les problématiques du secteur" suscite l'indignation.
Pour finir, l'intersyndicale a demandé des financements à la hauteur des besoins, l’augmentation des salaires, des politiques d’embauche et de fidélisation efficace.
L'amélioration des conventions collectives existantes, le versement du SEGUR pour tous, et la mise en place des mesures GUERINI dans le médico-social, et l’abrogation de la réforme des retraites ont aussi été réclamés.