
Née dans un pays en ruines en 1945, notre Sécurité sociale solidaire a 80 ans. Non aux politiques d'austérité qui la fragilise ! Non aux économies sur notre santé, nos retraites, nos allocations familiales... ! Continuons à la préserver des féroces appétits du grand patronat. Avec la CGT, refusons la précarisation des salarié·es des organismes sociaux ( CPAM, CAF, URSSAF) et la dégradation des services rendus aux assuré·es ! Notre travail a une valeur. Il faut augmenter les salaires. Plus de cotisations, c’est plus de droits et de meilleures pensions. L'hommage de la CGT des organismes sociaux à Ambroise CROIZAT.
Ce jeudi 9 octobre 2025, la CGT avait appelé à une journée nationale de mobilisation pour célébrer les 80 ans de la Sécurité sociale, Vers 11h des délégués syndicaux de nombreuses entreprises et services de Haute-Loire se sont symboliquement rassemblés sur le parvis de la Sécurité sociale au Puy-en-Velay pour célébrer cette conquête collective du monde du travail et réaffirmer leur refus des politiques d’austérité qui la fragilise. L'occasion pour la CGT des organismes sociaux (CPAM, CAF, URSSAF) de Huate-Loire, qui avait appelé à la grève, de dénoncer le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) qui prévoit toujours plus d’économies sur la santé, les retraites, les allocations familiales,….Julien Huet a donné lecture de la déclaration du syndicat.
Défendre notre bien commun à toutes et tous, notre Sécurité sociale
Intervention de la CGT des organismes sociaux 43
Borne, Attal, Bayrou, Lecornu qu’il soit éphémères ou non, nos gouvernements successifs s’attachent à réduire nos droits, tout en continuant à verser des milliards aux grandes entreprises et aux plus riches. E. Macron et ses sbires, préparent un projet de loi de financement de la Sécurité sociale, particulièrement austère pour 2026 : économie sur la santé, remise en cause des indemnités journalières, reforme des retraites, projet de « TVA sociale ».
Dégradation des services rendus aux assurés et précarisation des salariés des organismes sociaux.
Ces attaques s’ajoutent à des décennies de restrictions budgétaires, de dégradation des services rendus aux assurés et de précarisation des salariés des organismes sociaux.
Aujourd’hui 9 octobre, faisons entendre nos voix pour défendre notre bien commun à toutes et tous, notre Sécurité sociale.
Créée en 1945 pour garantir une protection face aux aléas de la vie, l’accès aux soins, aux allocations familiales, à une retraite descente, à la protection en cas d’accident, de maladie, de maternité, …. la Sécurité sociale célèbre cette année ses 80 ans. Un anniversaire que la CGT veut marquer par une défense de ses principes fondateurs, qu’elle estime aujourd’hui menacés.
Née dans un pays en ruine en 1945, mise en oeuvre par Ambroise Croizat
Ministre communiste du travail et de la sécurité sociale de 1945 à 1947, Ambroise Croizat a mis en œuvre la Sécurité sociale, ce grand projet émancipateur qui a changé la vie de millions de travailleurs et de travailleuses, et continue à sécuriser nos vies,80 ans après.
Retraite, remboursement des soins et des médicaments, allocations familiales, indemnités journalières, accidents de travail, congé maternité et parental, nous avons chacune et chacun déjà directement profité d’un des droits créés par la Sécurité sociale.
Cotiser selon ses moyens, recevoir selon ses besoins.
Elle est le fruit d’un long combat pour la dignité. Il s’enracine au fond des siècles dans les volontés populaires d’en finir avec la charité pour aller vers la solidarité. Elle repose sur un principe simple et juste : Nous cotisons selon nos moyens, nous recevons selon nos besoins.

La sécurité sociale est financée par la cotisation
Le point central : elle est financée par la cotisation. Il s’agit donc d’un droit acquis à la sueur de leur front par les travailleurs, pas d’une aumône ou d’un privilège dont ils seraient redevables. À ce titre, et c’est ce qui fait la particularité de la Sécurité sociale, elle est gérée directement par les salariées et sera mise en œuvre grâce à une incroyable mobilisation des militantes et militants de la CGT qui en quelques mois réussissent à créer 138 caisses de sécu et 111 caisses d’allocations familiales.
1946 marque la naissance de la retraite par répartition
Enfin, alors que les quelques régimes de retraites existant avant-guerre fonctionnaient par capitalisation, 1946 marque la naissance de la retraite par répartition, principe extraordinaire qui permet que l’argent aille directement des actifs aux retraités sans passer par aucun actionnaire ni aucune banque.
Le bras de fer avec le patronat pour que la sécu échappe à la spéculation capitaliste continue
Le patronat a combattu frontalement la Sécurité sociale qui permet encore aujourd’hui de socialiser, et donc de faire échapper à la spéculation capitaliste
On comprend pourquoi dès l’origine et particulièrement depuis 1995, avec la création de la loi de financement de la Sécurité sociale, elle est attaquée. Le patronat a combattu frontalement la Sécurité sociale qui permet encore aujourd’hui de socialiser, et donc de faire échapper à la spéculation capitaliste, un quart des richesses produites chaque année en France. Le bras de fer continue, et est au cœur de l’actualité de cette rentrée. Nous fêtons les 80 ans de la sécurité sociale dans la rue, pour empêcher, encore une fois la casse de nos conquis sociaux.

Nous voulons un 100% Sécu, pour une Sécurité sociale renforcée et étendue à toutes et tous : santé, retraite, famille, emploi et autonomie.
Nous refusons que notre Sécu devienne un marché pour les assurances privées.
Nous refusons de voir ce système vidé de sa substance par des logiques comptables, des choix de politique capitaliste et des réformes régressives.
Nous voulons des droits renforcés, pas de prestations au rabais. Nous voulons un 100% Sécu, pour une Sécurité sociale renforcée et étendue à toutes et tous : santé, retraite, famille, emploi et autonomie.
Usagers, assurés sociaux, vous aussi vous êtes concernés et pouvez agir !
La galère est des 2 cotés :
- Celle des assurés privés de droits, des soins d’accompagnement,
- Et celle des agents confrontés à des conditions de travail qui se dégradent constamment.
Défendons une Sécu universelle, solidaire et une juste répartition des richesses créées par le travail.




