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La lutte oblige la direction à négocier mardi 25 novembre à 15h.

La Montagne, 21/11/14

Les agents ont débrayé, hier, pour protester contre un projet de nouveaux rythmes de travail

Le personnel de l’hôpital de Brioude a notamment dénoncé une gestion des ressources humaines à flux tendu : « dans beaucoup de services, le quotidien, c’est le service minimum, alors que ça devrait être l’exception », explique un agent.
Des banderoles, des tracts, des drapeaux et pas mal de bruit : une petite centaine d’agents de l’hôpital de Brioude a manifesté, hier, son opposition à un projet de la direction concernant les rythmes de travail.
Une marionnette grandeur humaine qui arbore sur son tee-shirt « Le courage ne m’a jamais rattrapé ». Une banderole clamant « On n’est pas de la merde ». Directs et uppercuts verbaux étaient de rigueur, hier, en début d’après-midi, lorsqu’une petite centaine d’agents du centre hospitalier brivadois ont investi l’accueil, puis le bâtiment abritant l’administration. Blouses blanches ou tenues de ville, tous étaient là pour crier haut et fort leur opposition à un projet porté par la direction, qui prévoit la mise en place de nouveaux rythmes de travail, dès le mois de janvier. Pour les représentants du personnel, regroupés hier en intersyndicale FO-GT, qui avait organisé ce débrayage de deux heures, il s’agit de mettre en place une « flexibilité imposée » aux agents via « un management brutal ».
Une petite délégation a proposé au directeur, Michel Fivet, une rencontre avec les représentants du personnel, des membres non syndiqués du personnel et la presse. » Deux membres de chaque organisation syndicale, cela me semble raisonnable », a-t-il objecté.
« Les gens sont en colère ! »
La foule massée devant les escaliers n’a pas accueilli la nouvelle avec plaisir « S’il ne croit pas que les gens sont en colère, qu’il vienne nous voir » crie une femme. « La presse, il la veut quand c’est à son avantage », lance une autre.
Finalement, les manifestants ont fait le tour du pâté de maison avant de tirer le bilan de la mobilisation dans une salle du premier étage. « Les politiques veulent faire des économies sur le dos des malades et des salariés, a résumé Myriam Chevalier-Bonnour (CGT). Mais si on veut garder nos cycles, il va falloir qu’on se batte ».
La prochaine rencontre entre direction et syndicat est prévue ce mardi.
Pomme Labrousse

Documents en téléchargement :
== Déclaration CGT
== Assemblée générale CGT 18 novembre
== CTE FO43, CGT santé du Brivadois 20 novembre