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La Montagne, 27/11/14

Au début du mois de novembre 2013, un rassemblement du personnel avait lieu au centre hospitalier Emile Roux à l’appel de la CGT au sujet des nombreuses difficultés que rencontrent les agents dans leur vie au travail.

La direction de l’hôpital avait à cette occasion annoncé un e volonté d’entamer des négociations sur la qualité de vie au travail et de conclure un accord pour décembre 2013.

Les négociations, auxquelles participaient la CGT, se sont poursuivies en fait jusqu’en juillet 2014. « Des négociations compliquées » selon la CGT qui a fait plusieurs propositions « qui n’ont pas été suivies d’effet »

Le 12 novembre dernier, le directeur du centre hospitalier Emile-Roux présentait un texte intitulé « accord local sur la qualité de vie au travail », programmant sa signature pour le 19 novembre.

Après avoir étudié ce texte, la CGT, syndicat représentatif et majoritaire à lui seul au centre hospitalier Emile-Roux, a pris la décision de ne pas signer cet accord.

Selon la CGT, « il n’y a rien dans ce texte sur l’emploi. Il manque 200 équivalents temps plein à l’hôpital, ce qui est l’une des causes des mauvaises conditions de travail, cet accord n’aborde pas la question de l’emploi. Depuis 2009, l’activité de l’hôpital a augmenté par phases progressives de 6% et les effectifs n’ont pas bougé ».

Toujours, selon la CGT, « les absences de courtes durées ne seront pas remplacées, il s’agit des arrêts en maladie ordinaires qui peuvent aller jusqu’à un an. Alors que la CGT demande des postes, on nous demande de signer un accord permettant de fonctionner sans, augmentant la fatigue et le stress du personnel ».

Par ailleurs, « cet accord rappelle en partie la législation du travail, ce qui est bien, mais cautionne les exceptions à la loi, ce que nous ne pouvons accepter ».

D’autre part, ce texte qualifié de « virtuel » par la CGT, «  est susceptible d’être réajusté notamment en fonction du contexte et des résultats économiques et budgétaires de l’établissement ». Ce qui est source d’inquiétude dans la mesure où «  il n’y a actuellement aucune vision sur le budget 2015 ».

Et les représentants de la CGT d’ajouter sur le fond : « il n’y a rien de concret qui pourrait réellement améliorer la vie au travail, rien de précis, tout reste encore à réfléchir, à expérimenter, à créer ».

La CGT n’a donc pas signé cet accord, « refusant d’accompagner la pénurie de postes » et « continue à revendiquer des créations d’emplois pour les remplacements, pour les congés annuels, pour assurer plus sereinement la charge de travail afin que les conditions de travail de tous les agents s’améliorent ».