cgt 43 tresorie le puy rue des moulins

Le Progrès, 14/01/15

Un rassemblement syndical réunissant la CGT, Force ouvrière et Solidaires s’est déroulé mardi matin devant les locaux de la Trésorerie, rue des Moulins, au Puy-en-Velay. Avant la tenue du comité local, les différentes organisations entendaient protester contre les six suppressions d’emplois envisagées au 1er septembre prochain.

S’adressant directement au directeur des finances publiques, Georges Trescartes, secrétaire CGT FIP43, a souligné : « Une majorité des collaborateurs sont stressés depuis qu’ont été annoncées six suppressions d’emplois ». Concernant le sujet, le directeur, Henri Rodier, n’a pas souhaité s’exprimer publiquement, mais il a rencontré les manifestants.

« C’est toujours une politique globale contre la fonction publique ! », résume Georges Trescartes qui rappelle que deux trésoreries, à Pradelles et Fay-sur-Lignon, ont été fermées. La CGT FIP43 s’oppose à ce qu’elle qualifie de « massacre organisé de la fonction publique » et aux restructurations et fusions « qui aboutissent à une désertification des territoires ruraux et à des suppressions d’emplois ». Même discours de Jocelyne Limagne, représentante de Force ouvrière : « Le pacte de responsabilité fait des ravages avec un total de 1 934 suppressions d’emplois dans les Finances publiques en France dont 6 en Haute-Loire, déjà frappée de 11 destructions d’emplois ». FO estime « que les services de la DGFIP (direction générale des finances publiques) sont saignés à blanc ! ».

« Des agents au bord du burn-out ! »

FO dénonce également les fermetures des petites structures rurales programmées d’ici à 2017. « Globalement, on craint les projets de regroupements. Du fait de la baisse des effectifs, la charge de travail s’accroît. Pour exemple la dématérialisation. Les agents sont au bord du burn-out ! ».

Dans le même temps, FO déplore « que les fonctionnaires connaissent une diminution nette de leur rémunération avec le gel des salaires en date de 2010 et l’augmentation des cotisations retraite ».

Gérard Adier