1804 cgt retraites cheminots langeac

La Montagne, 18/04/15

« Une section modeste, mais efficace ! »
Le syndicat de la section CGT retraités de Langeac a fait le point sur la situation actuelle et continue de lutter pour les actifs et les retraités.
La colère des adhérents de la section CGT des retraités de Langeac ne s’est pas fait attendre lors de leur assemblée générale, mardi, à Langeac. Claudette Danancher, secrétaire générale de la section, a ouvert la réunion en évoquant la situation actuelle de la société. « Notre colère est grande, mais pas assez visible », a-t-elle martelé, déplorant de voir « la perte de 60 ans, voire plus, de luttes de la CGT ».

Les adhérents ne flanchent pas
Mais les syndiqués ne baissent pas les bras pour autant. Ils revendiquent « l’arrêt du gel des pensions, l’amélioration du pouvoir d’achat, la prise en charge de la perte d’autonomie par la sécurité sociale, ou encore la prise en compte de tous les trimestres pour tous les apprentis ».
Notre bilan d’activités de l’année 2014 est ordinaire, routinier, mais efficace. Nos débats sont vifs et intéressants et notre lien est essentiel », a poursuivi Mme Danancher. La particularité de cette section est d’accueillir des syndiqués d’autres sections, mais de la Haute-Loire. Des rassemblements et des manifestations ont également prolongés leur action, notamment le 9 avril à Paris, où trois bus sont partis de Haute-Loire, ainsi qu’un train complet depuis Clermont-Ferrand. Cette mobilisation à l’échelon régional a conforté tous les syndiqués dans leur souhait « d’une action toujours plus présente et forte ».
Le nombre d’adhérents s’élève aujourd’hui à 21. « Il y a quelques années, nous n’étions que dix. Les effectifs actuels sont donc vraiment bien » se réjouit Claudette Danancher. D’autant plus que les adhérents sont très actifs et suivent l’actualité de très près.
« Notre section est certes modeste, mais efficace ! Notre présence est une forme d’engagement ! »
Un vif débat a ensuite animé la réunion. « Tout ce qu’on a créé explose ! », a vivement regretté un syndiqué. En ligne de lire : la réforme ferroviaire qui, selon les adhérents de la section langeadoise, «  n’apporte aucune solution, ni par rapport à la dette ni sur le besoin de transport ».
Selon eux, « elle a même des conséquences néfastes, comme la fermeture des guichets ou encore le voyage de trains sans contrôleurs. Des conséquences qui amènent à des suppressions d’emplois »

Une réforme qui n’est pas vu d’un bon œil.
La ligne des Cévennes a aussi été l’un des sujets abordés. A partir de l’automne, des trains seront supprimés et remplacés par des bus. « En gros, bientôt, il faudra être privilégié pour prendre le train. C’est désespérant pour nous, qui avons lutté et milité tout notre vie ! » Ils s’inquiètent également « de l’avenir des jeunes qui n’ont que des contrats d’intérim, ne leur offrant aucune perspective ».
Odile Maurel, secrétaire de l’Union syndicale des retraités de la Haute-Loire et élue à l’Union confédérale des retraités, est également intervenue pour expliquer les actions menées pour la solidarité et les loisirs.
Elle a également présenté le journal Coderpa 43, dont le but est de répondre aux besoins des retraités et personnes âgées.

Allison Aubry

La Montagne, 18/04/15

La section des retraités cheminots de Langeac s’est réunie mardi pour son assemblée générale

« Une section modeste, mais efficace ! »

Le syndicat de la section CGT retraités de Langeac a fait le point sur la situation actuelle et continue de lutter pour les actifs et les retraités.

La colère des adhérents de la section CGT des retraités de Langeac ne s’est pas fait attendre lors de leur assemblée générale, mardi, à Langeac. Claudette Danancher, secrétaire générale de la section, a ouvert la réunion en évoquant la situation actuelle de la société. « Notre colère est grande, mais pas assez visible », a-t-elle martelé, déplorant de voir « la perte de 60 ans, voire plus, de luttes de la CGT ».

Les adhérents ne flanchent pas

Mais les syndiqués ne baissent pas les bras pour autant. Ils revendiquent « l’arrêt du gel des pensions, l’amélioration du pouvoir d’achat, la prise en charge de la perte d’autonomie par la sécurité sociale, ou encore la prise en compte de tous les trimestres pour tous les apprentis ».

Notre bilan d’activités de l’année 2014 est ordinaire, routinier, mais efficace. Nos débats sont vifs et intéressants et notre lien est essentiel », a poursuivi Mme Danancher. La particularité de cette section est d’accueillir des syndiqués d’autres sections, mais de la Haute-Loire. Des rassemblements et des manifestations ont également prolongés leur action, notamment le 9 avril à Paris, où trois bus sont partis de Haute-Loire, ainsi qu’un train complet depuis Clermont-Ferrand. Cette mobilisation à l’échelon régional a conforté tous les syndiqués dans leur souhait « d’une action toujours plus présente et forte ».

Le nombre d’adhérents s’élève aujourd’hui à 21. « Il y a quelques années, nous n’étions que dix. Les effectifs actuels sont donc vraiment bien » se réjouit Claudette Danancher. D’autant plus que les adhérents sont très actifs et suivent l’actualité de très près.

« Notre section est certes modeste, mais efficace ! Notre présence est une forme d’engagement ! »

Un vif débat a ensuite animé la réunion. « Tout ce qu’on a créé explose ! », a vivement regretté un syndiqué. En ligne de lire : la réforme ferroviaire qui, selon les adhérents de la section langeadoise, «  n’apporte aucune solution, ni par rapport à la dette ni sur le besoin de transport ».

Selon eux, « elle a même des conséquences néfastes, comme la fermeture des guichets ou encore le voyage de trains sans contrôleurs. Des conséquences qui amènent à des suppressions d’emplois »

Une réforme qui n’est pas vu d’un bon œil.

La ligne des Cévennes a aussi été l’un des sujets abordés. A partir de l’automne, des trains seront supprimés et remplacés par des bus. « En gros, bientôt, il faudra être privilégié pour prendre le train. C’est désespérant pour nous, qui avons lutté et milité tout notre vie ! » Ils s’inquiètent également « de l’avenir des jeunes qui n’ont que des contrats d’intérim, ne leur offrant aucune perspective ».

Odile Maurel, secrétaire de l’Union syndicale des retraités de la Haute-Loire et élue à l’Union confédérale des retraités, est également intervenue pour expliquer les actions menées pour la solidarité et les loisirs.

Elle a également présenté le journal Coderpa 43, dont le but est de répondre aux besoins des retraités et personnes âgées.

Allison Aubry