241115 retraites

Presse - L’Eveil, 25/11/15

Dans la continuité des actions menées depuis la grande mobilisation parisienne du 3 juin 2014 (avec une marée rouge » au pied de la Tour Eiffel), un rassemblement des retraités était initialement prévu ce mardi 24 novembre devant les grilles de la préfecture du Puy-en-Velay, comme partout en France. Mais suite aux attentats de Paris, l’intersyndicale des retraités, autour des organisations FO, CGT, CFE-CGE et FSU, a changé de stratégie. « Nous sommes profondément touchés par ce qui c’est passé, et nous ne nous sentions pas de faire ce rassemblement devant la préfecture, mais plutôt une conférence de presse pour exprimer clairement nos revendications » expliquait mardi matin Odile Maurel, secrétaire des retraités CGT Haute-Loire.

C’est méprisant
L’une des premières revendications des syndicalistes réunis mardi au Puy, concernait «  la baisse du niveau de vie ». Car pour eux, il était important de rappeler que « les retraités ne sont pas des nantis ! Tous les retraités ne passent pas leur temps à faire des voyages ou à aller au restaurant ». Pour illustrer ce constat, ils ont mis en avant « la revalorisation insignifiante de 0,1% des pensions. » « Pour notre couple, à deux, cela représente une hausse de 1,4 euro par mois ! C’est insolent, c’est méprisant et inacceptable ! Surtout, quand on sait que la moyenne des retraites en Haute-Loire est de 880 euros par mois » s’agaçait un retraité présent mardi matin à la conférence de presse de l’intersyndicale. Cette revalorisation est aussi à mettre en parallèle «  avec les mesures restrictives et inacceptables qui touchent les retraites complémentaires avec un blocage pendant trois ans de la revalorisation ».

Pour Joseph Déléage (pour FO qui tenait juste avant son assemblée générale de l’union départementale des retraités). « c’est à nous, en tant que syndicalistes, de défendre les valeurs de fraternité, de laïcité et de solidarité. Uns solidarité gravement attaquée par toutes les mesures d’austérité » dénonçait-il.

Les principales revendications mises en avant concernaient «  l’arrêt du gel des pensions directes et de réversion pour les femmes et les hommes ». Concernant la revalorisation annuelle, les retraités espéraient « un retour à une revalorisation au 1er janvier, au lieu de la repousser jusqu’au mois d’octobre comme certaines années ».

Ils mettaient aussi en avant «  le renforcement des services publics indispensables aux retraités, notamment l’accès aux transports ou dans le domaine de la santé ».
Une autre réunion à Paris est prévue le 18 décembre prochain pour établir la suite des actions sur le plan national.

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== Tract retaités 24 novembre