25 novembre femmes cgt

La Commission femmes de l’Union Départementale CGT 43 relaye l’information de la journée du 25 Novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Multiples et multiformes, au travail ou ailleurs, les atteintes à la dignité, à la liberté, à l’intégrité physique et psychique des femmes constituent un obstacle intolérable à l’égalité dans tous les domaines notamment professionnel.

Depuis les inégalités de salaires entre les femmes et les hommes jusqu’au harcèlement sexuel sur le lieu de travail, les violences de genres font système et appellent un engagement résolu pour lutter contre elles.
La violence n’est pas une fatalité et construire une société égalitaire, non violente et non sexiste est possible dès à présent.

La CGT revendique 10 propositions

1.    Négocier — Imposer le thème des violences sexistes et sexuelles dans les négociations d’entreprise, introduire dans tous les règlements intérieurs une définition du sexisme.
2.    Prévenir — Mettre en place des campagnes de prévention contre les violences sexistes et sexuelles au travail : sensibiliser les personnels des services RH aux enjeux de l’égalité et à la lutte contre les violences, mettre en place des environnements non-sexiste au travail, relayer les campagnes nationales de prévention et de lutte contre les violences conjugales, faire des enquêtes internes pour mesurer et mieux connaître la réalité des violences sur les lieux de travail (rôle du CHSCT,DP)…
3.    Protéger et accompagner les salariées victimes de violences conjugales — mettre en place un dispositif d’accueil pour écouter et orienter, permettre le maintien dans l’emploi et la mise hors danger par toute mesure convenant : mutation, changement de poste, réduction ou réorganisation du travail, possibilité de démissionner sans préavis ou de suspendre leur contrat de travail en bénéficiant des allocations chômage. Eviction du conjoint ou ex-conjoint violent s’il travaille sur le même lieu que la victime.
4.    Protéger et accompagner les femmes victimes de violences dans le travail — sanctionner et déplacer les agresseurs, permettre le maintien dans l’emploi en permettant la mise hors danger par toute mesure leur convenant : changement de poste…
5.    Garantir à toutes l’accès à des vestiaires et à des sanitaires protégeant l’intimité sur le lieu de travail.
6.    Pour les salarié-es des TPE, faire des futures CPRI (commissions paritaires régionales interprofessionnelles) des lieux d’impulsion de campagnes d’information et de prévention sur les violences.
7.    Faciliter l’accès au logement et à l’emploi pour les femmes victimes de violences, créer et renforcer les centres d’hébergement et d’accueil dédiés et gérés par des associations spécialisées.
8.    Renforcer les lieux d’accueil dans les commissariats et la formation des personnels, renforcer les moyens des associations.
9.    Développer une éducation non sexiste et pour le respect filles/garçons.
10.  Instaurer une norme internationale contre les violences sexistes et sexuelles, au niveau de l’Organisation internationale du travail.