L'Eveil, 03/12/15
La CGT et FO ont déposé un préavis de grève suite à l’annonce faite par la direction d’une restriction budgétaire qui, selon l'intersyndicale, “ne permet pas le maintien de tous les postes pour garantir la sécurité des soins et des agents”.
Un piquet de grève s'est donc tenu mardi après-midi 1er décembre à l’entrée du centre hospitalier du Pays de Craponne-sur-Arzon. La trentaine de personnes qui le constituaient n'étaient pas toutes de l'établissement.
Étaient venues du Puy, pour FO, Marie-Christine Echaubard secrétaire départementale services publics et santé, ainsi que Amandine Rabeyrin secrétaire du syndicat CGT Emile Roux et établissements du bassin du Puy, Corinne Michel USD 43 CGT santé, Daouïa Trescarte.On pouvait voir également Marie-Thérèse Gallien secrétaire locale FO et Florence Ferrand secrétaire technique d'établissement CGT.
Se basant sur les conclusions du conseil de surveillance tenu en septembre, et tout en "regrettant de ne pas avoir reçu les documents demandés depuis deux ans quant à la comptabilité de l'établissement", les représentants du personnel pensaient que la gestion était saine, voire excédentaire. D'où leur surprise lorsque M. Bolliet, directeur général (Emile Roux et Craponne), a annoncé en novembre "la nécessité de supprimer 10 à 12 ETP (équivalents temps plein) pour assainir les finances de l'établissement, en déficit de 200.000 €. Comme il s'agit de personnel contractuel (43 au sein de l'établissement au 1er septembre), aucun licenciement n'est à prévoir."
De son côté, M. Bolliet, qui souhaite transmettre la direction du site dans les meilleures conditions à M. Bonte, le 1er janvier prochain, parle “d'une politique sociale très généreuse de l'établissement : 1.533 h de travail au lieu de 1.547, minimum exigible, soit 2 jours de vacances supplémentaires ; le temps des repas considéré comme temps de travail ; les remplacements effectués à 100%, ce qu'aucun autre hôpital n'accorde ; les dépassements du temps de nuit entraînant des compensations ; la création, grâce aux fonds de réserve, de 10 à 11 postes de plus que de postes financés”.
Il veut donc corriger tout cela, faire disparaître la confusion entre l'équilibre comptable qui a prévalu et l'équilibre de gestion qu'il faut instaurer. Déjà, il a effectué une réorganisation partielle des temps de départ et d'arrivée des postes du soir, soit 16 mn de décalage, ce qui semble n'avoir gêné personne (13h16 au lieu de 13h / 20h16 au lieu de 20h.)
