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L'Eveil, 12/12/15

Le Puy-en-Velay : la panne de courant localisée dans le bâtiment de chirurgie.
Qui est responsable ? Les représentants de la CGT, syndicat majoritaire à l'hôpital du Puy-en-Velay, ne veulent pointer personne du doigt et préfèrent ne faire aucun commentaire sur le sujet tant qu’ils ignorent l’origine de la panne de courant qui a plongé le centre hospitalier et ses patients dans le noir mercredi matin. Ce qui est sûr, c'est que l'ensemble du personnel de l'hôpital Emile-Roux a fait preuve ce jour-là, « de professionnalisme et de sérieux », ont souligné ce vendredi, lors d'une conférence de presse, Huguette Julien, Claude Brice, et Amandine Rabeyrin.

« L'entraide qui s'est formée lors de cette situation critique a permis d'assurer la prise en charge des patients et leur sécurité ».
Pour les syndicalistes, c’est la preuve que « rien ne peut remplacer l'humain », pas même du matériel dernier cri. « Dans ces moments de crise, on prend conscience de l’importance du nombre de salariés, de leur formation, de leur faculté d’adaptation au quotidien. L'hôpital n'est rien sans ses ouvriers ». D'où la nécessité selon la responsable CGT, Huguette Julien, d'arrêter « les mesures d'économies qui pèsent sur le centre hospitalier public. Il faut au contraire lui donner des moyens » : Des moyens financiers mais aussi humains ».

Il nous faut un peu d’air

Et en la matière, les représentants de la CGT se disent « inquiets » et dénoncent la dégradation des conditions de travail à l'hôpital du Puy-en-Velay. « Congés sucrés, roulements parfois illégaux…  Il faut que ça s'arrête ! On est à bout. Il nous faut un peu d'air et des bras », alerte Huguette Julien. Mais le "retour à l'équilibre" du budget de l’hôpital dont s'est félicité la direction l'an dernier, suffira-t-il à « ramener la sérénité » tant espérée par le syndicat ? Rien n'est moins sûr.
Le centre hospitalier Emile-Roux, comme les autres établissements de santé français, va faire les frais « du plan d'économies à 3 milliards d'euros annoncé jusqu'en 2017 » rappelle Claude Brice. L'hôpital pourrait aussi avoir à payer une facture salée pour les lourds travaux entrepris dans le but de mettre fin aux coupures de courant.

O.C