Haute-Loire. Les représentants départementaux CGT, FSU, CFTC, CFDT et UNSA ont marqué, vendredi, leur rôle de relais local de la journée européenne de mobilisation.

Gagner des avancées sociales en France et en Europe. Après la mise en œuvre de l'Europe monétaire, les syndicats qui participaient, vendredi, à la journée européenne de mobilisation verraient d'un bon œil l'avènement d'une Europe sociale.

Cette journée du 4 avril, organisée à l'initiative de la Confédération européenne des syndicats, était destinée à « lutter contre l'austérité qui s'applique un peu partout dans les pays européens », selon Alain Eyraud (CGT).

S'ils reconnaissent que les choses bougent (la mise en place d'un SMIC en Allemagne), les syndicats expliquent qu'ils sont « toujours preneurs d'un SMIC européen ». Et leur proposition phare, dans le cadre de cette mobilisation à l'échelle de l'Europe, consiste à demander que 2 % du produit intérieur brut européen (soit 260 milliards d'euros sur une durée de dix ans) soit consacré à la relance de l'investissement industriel. Selon eux, cela permettrait de créer durablement 11 millions d'emplois de qualité alors qu'aujourd'hui, 26 millions d'Européens pointent au chômage.

Questionnés sur l'intervention du président de la République au lendemain des élections municipales, les représentants de l'intersyndicale ont estimé que « la réduction des cotisations sociales des salariés reviendrait à affaiblir la Sécurité sociale, ce n'est pas nécessairement une bonne chose ».

Article de James Taffoirin
Le Progrès - 04/04/2014