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Les retraités estiment être « méprisés » À l'appel de l'intersyndicale (CGT, FO, FSU, FGR), un rassemblement des retraités avait lieu devant la préfecture de la Haute-Loire, vendredi matin, pour dénoncer la hausse de la CSG. Les retraités sont très en colère. Au 1 er janvier, ils l'ont « sentie passer ». La hausse de 1,7 point de la CSG a mis à mal les plus petites retraites.

La baisse des pensions atteint plusieurs centaines d'euros par an. Le mouvement natonal de protestation a pris la forme de rassemblements devant les préfectures.

Une manifestation au Puy le 15 mars

Contrairement à certains départements, la délégation de Haute-Loire aurait vu sa demande de rencontre avec le préfet rejetée.
Les manifestants entendaient remettre à la préfecture une pétition qui était adressée à Emmnanuel Macron en personne.
Cette pétition aurait réuni plusieurs centaines de signatures.
"Qu'à cela ne tienne, on va continuer à recueillir des signatures" lançait Gilbert Ducarouge qui dénonçait le total mépris du préfet de la Haute-Loire.

Les retraitiés ne veulent pas baisser les bras. Ils seront de retour dans la rue le 15 mars, pour manifester contre la baisse du pouvoir d'achat.

"C'est scandaleux de s'en prendre ainsi aux retraités. Il ne faut pas avoir de gros revenus pour échapper à la ponction. Avec 1800 euros pour un couple, en comptant les pensions cumulées vous êtes redevables", regrette Gilbert Ducarouge.

Et Sabine Bouquet, une autre manifestante de remarquer :"On paye pour les patrons. C'est une attaque frontale contre la Sécu". Les retraités s'insurgent contre l'argument avancé, selon lequel cette augmentation de la CSG serait " un effort pour les jeunes générations". Car la plupart des retraités contribuent déjà à aider leurs enfants et petits enfants. Cette baisse de leur pouvoir d'achat réduira d'autant l'aide qu'ils apportaient.

L'Eveil, 10/02/2018