Des représentants CGT de la Haute-Loire et de la Loire ont rencontré la députée Isabelle Valentin, vendredi matin. Ils alertent sur le futur des lignes départementales si la réforme est votée.

Vendredi matin, plusieurs cheminots de la Haute-Loire et de la Loire se sont installés devant la permanence de la députée Isabelle Valentin, à Yssingeaux. Dénonçant la réforme de la SNCF voulue par le gouvernement, ils souhaitaient qu’elle « s’explique sur le vote des députés à l’Assemblée nationale ».

En Haute-Loire, Jean-Pierre Vigier s’est abstenu. Qu’en est-il pour Isabelle Valentin ? Si la réforme passe, c’est la fin du ferroviaire dans le département », interpelle Xavier Bousset, secrétaire départemental du syndicat.

Les lignes menacées

« L’État a décidé que les lignes classées de 7 à 9, ce qui est le cas pour l’ensemble de la Haute-Loire, seront amenées à fermer, alors que, pour la seule ligne Le Puy/Firminy, 48 millions d’euros ont été investis pour des travaux ! »

À la délégation qu’elle a reçue, Isabelle Valentin a signifié : « Je suis une élue d’un territoire rural. L’aménagement du territoire est la base de toute politique et le train en fait partie. » Avant de confirmer qu’elle n’est pas « contre une mise en concurrence » afin de résorber une dette de 46 milliards d’euros. Des propos qui ont fait bondir les Cégétistes.

« Vous savez qu’avec cette réforme la ligne Firminy/Le Puy fermera ? » Certains ont souhaité des réponses concrètes : « Qu’est ce que les usagers gagneront avec cette réforme ? Quel est le problème avec notre statut ? » La députée a essayé de donner des réponses… au moins sur le statut. « Les Français ne veulent plus des avantages. Vous avez des primes, comme celle sur le charbon… » Une prime qui n’existe plus… depuis 1970 (...) Lire l'article en intégralité

Karine WIERZBA
Source : Le Progrès,
19/05/2018

Documents en téléchargement :
== Tract intersyndical VOT ACTION
== Cahier revendicatif CGT Cheminots 43