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Entre 800 et 1.000 personnes ont manifesté dans les rues du Puy, mardi matin, à l’occasion d’une journée de grève unitaire pour défendre les services publics.

 

Fonction publique : entre 800 et 1.000 personnes ont manifesté dans les rues du Puy

Les manifestants ont défilé dans le centre-ville ponot avant de se rassembler devant la préfecture.

Roselyne, 62 ans, enseigne le français dans un collège de Monistrol-sur-Loire. Mais pas mardi matin.
Comme près d’un millier de personnes (800 selon la police, 1.000 d’après les syndicats), à l’appel des organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Unsa), elle est allée manifester dans les rues du Puy, pour défendre un statut qui lui est cher : celui de fonctionnaire. « Il garantie une certaine liberté d’action », estime-t-elle.

 

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« Il faut continuer »

Trois rangs de manifestants derrière Roselyne, il y a Joseph (il préfére qu’on l’appelle Jo), 82 ans. L’ouvrier du bâtiment à la retraite manifeste « par solidarité. Pour soutenir les actifs », dit-il. Mais aussi par ce qu’il se sent « concerné », en tant que retraité, par les récentes mesures gouvernementales. La hausse de la CSG (contribution sociale généralisée) d’une part et de l’autre, « la disparition des services publics » qui font partie de son quotidien.

 

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A leurs côtés, dans le cortège, se trouvent « des étudiants du lycée Roche-Arnaud, des employés de Pole emploi, de la Sécurité sociale, des ouvriers de l’usine Michelin, des agents de la fonction hospitalière », énumère Pierre Marsein, secrétaire de la CGT, qui se dit prêt à lutter encore et encore contre « les attaques » du gouvernement Macron.

Nous n’avons pas d’autres choix. Il faut continuer.

Comme lui, les syndicats réclament « l’arrêt des suppressions de postes [...]

Ophélie Crémillieux
L'Eveil, 22 mai 2018
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== Tract d'appel unitaire 22 mai