edito sol oct18

Notre intelligence collective, le refus de la division et la force qu’est notre nombre seront les clés de la victoire.

 

Gouvernement et patronat divisent les salariés : restons unis !

Depuis des années, à force de reculs accumulés, le rapport de force en faveur des salariés s’est dégradé.

Que l’on soit du public ou du privé, avec ou sans emploi, jeune ou retraité, partout nos salaires, nos pensions et nos conditions de travail se sont détériorés. Notre vie avant, pendant et après le travail est de plus en plus difficile, notre engagement syndical est de plus en plus compliqué. Les demandes de licenciements dont sont victimes 3 délégués syndicaux CGT de 3 entreprises différentes de Haute-Loire montrent les agressions que les employeurs nous infligent. Forts du soutien gouvernemental, ils se croient tout permis et font subir au quotidien de la répression syndicale illégale à des centaines d’entre nous.

A force de maltraiter les salariés ils vont finir par le payer.

La CGT a été, est et sera toujours du côté des salariés et de ses syndiqués. C’est pour cela que nous accompagnons, formons et défendons nos adhérents, pour que les droits de tous soient respectés, et que les patrons dirigeant les entreprises comme au siècle dernier soient sanctionnés.

Les élections dans le privé (mise en place des CSE), comme dans le public (le 6 décembre), doivent mobiliser toute la CGT car notre rapport de force et l’avenir du syndicalisme en dépendent.

Dans cette période il faut redoubler d’efforts pour se soutenir, s’entraider et convaincre les salariés qu’il est possible d’empêcher les reculs sociaux et de gagner de nouveaux droits.

Le président des inégalités est de plus en plus contesté et impopulaire :

la mobilisation grandit contre sa politique injuste avec des manifestations unitaires qui ont rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes le 9 octobre. D’autres luttes sont en cours dans l’enseignement contre la suppression de postes de professeurs, à l’hôpital pour que les patients soient traités dignement ou chez les pompiers qui, par leur grève, expriment qu’il vaut mieux sauver nos vies que les profits.

Notre intelligence collective, le refus de la division et la force qu’est notre nombre seront les clés de la victoire.

Thomas VACHERON
Editorial de Solidaires, journal de la CGT 43, octobre 2018