copirel siege

Les salariés de Mazeyrat-d'Allier ont décoré à leur façon les abords du siège du groupe Cofel, ce mardi 8 janvier, à Boulogne-Billancourt.

Fermeture de l'usine Bultex de Mazeyrat-d'Allier (Haute-Loire) : les salariés manifestent devant le siège parisien du groupe Cofel

Depuis la mi-novembre, les 82 salariés de l'usine Copirel de Mazeyrat-d'Allier (Haute-Loire), qui fabrique des matelas Bultex pour le compte du groupe Cofel, savent que leur site de production est condamné. Ce mardi 8 janvier, ils manifestent devant le siège du groupe pour tenter de peser dans les négociations. [...]

Discussions tendues

Les salariés voudraient obtenir de meilleures conditions financières pour leur départ forcé que celles qui leur avaient été annoncées en fin d'année.

"Il y a des choses à négocier, comme les primes de licenciement, explique le syndicaliste. On voudrait aussi avoir plus de temps. Mais ça n'a pas l'air très bien engagé aujourd'hui (mardi 8 janvier, Ndlr). Il semble que la direction a quitté la salle à notre arrivée. C'est compliqué..."

"Tueurs de sommeil"

Sur leurs banderoles, les salariés ont ironisé autour des slogans publicitaires de la marque Bultex. "Bultex, Epeda, Mérinos : tueurs de sommeil", peut-on notamment y lire. Ce qui est certain, c'est que depuis presque deux mois, dans une centaine de familles du Langeadois, on peine, le soir, à s'endormir sereinement...

Pomme Labrousse
La Montagne, 8/01/2019
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Des salariés de l’usine de matelas Copirel en Haute-Loire manifestent à Paris

Une cinquantaine de salariés de l'usine Copirel en Haute-Loire s'est rendue, mardi 8 janvier, au siège de la société en région parisienne. Ils dénoncent la fermeture du site de Mazeyrat-d'Allier prévue à la fin du mois de février. [...]

"Nous dénonçons cette fermeture et nous demandons un délai supplémentaire à la direction pour trouver un repreneur" explique Pierre Marsein secrétaire de l'union départementale CGT de Haute-Loire.

Selon lui, une délégation a été reçue mais les débats avec la direction sont restés au statu quo.

"La direction du groupe évoque un transfert de production pour sauvegarder sa compétitivité. Elle propose le reclassement d'une partie des salariés dans ses quatre autres sites français". Puis il ajoute : "Les salariés n’ont pas les moyens de bouger".

Par solidarité, mardi 8 janvier, les salariés des quatre autres sites ont débrayé : Vesoul (Bourgogne-Franche-Comté), Limoges (Nouvelle-Aquitaine), Cricqueboeuf (Normandie) et Noyan (Pays de la Loire).

D.CROS
France 3 Auvergne-Rhône-Alpes
08/01/2019
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