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Ce mardi 7 juin 2019, à l’appel unitaire des organisations syndicales représentatives CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT, les cheminots, les associations d’usagers, affichant une détermination intacte, ont envahi en masse la Capitale pour une manifestation nationale contre la réforme ferroviaire,

Une délégation CGT Cheminots 43 en manifestation nationale unitaire à Paris pour refuser l'atomisation du service public SNCF

La mise en place de la réforme ferroviaire se fait à marche forcée. La direction de la SNCF met en avant son pacte d’entreprise qui se décline en suppression de guichets, de l’escale, des contrôles à bord, des contrôleurs tout court sur certaines lignes, en externalisations des taches, sans parler des autorisations de départs qui sont aussi sur la sellette. Un véritable « rouleau compresseur » face auquel on pourrait penser qu’il n’y a pas grand-chose à faire.

La lutte paye, la bataille continue

Pourtant la bataille continue et par endroits, comme à Bas-Monistrol et Le Puy-en-Velay en Haute-Loire, bon nombre de luttes sont gagnantes sur le maintien de guichets, de contrôleurs, l’embauche d’intérimaires au statut, la réinternalisation de charge de travail…

Ce mardi 7 juin, à l’appel unitaire des organisations syndicales représentatives CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT, les cheminots, les associations d’usagers ont envahi en masse la Capitale pour une manifestation nationale contre la réforme ferroviaire, affichant une détermination intacte.

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200 auvergnat.e.s dont une délégation CGT 43 des plus combatives sont venus rappeler que la loi du 27 juin 2018, votée sur des mensonges et construite sur le seul dogme de l’ouverture à la concurrence est en fait une loi visant à l’atomisation du service public SNCF.

Quand une loi est mauvaise il faut la changer !

L’ouverture à la concurrence est un leurre et son efficacité n’a jamais été démontrée.
Ainsi, à l’heure où la France s’apprête à libéraliser le chemin de fer, l’Angleterre est saisie d’un mouvement portant la renationalisation des infrastructures et de l’exploitation. La Suisse, l’Autriche, s’engagent dans la relance des trains de nuit pour ne citer que ces quelques exemples.
Les choix français vont à contresens de l’histoire. L’avenir est aux transports collectifs de masse alors que nos concitoyens se déplacent de plus en plus.

C’est le chemin de fer public qui est le plus à même de répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux qui sont au cœur des préoccupations quotidiennes.  

A la radicalisation des libéraux répond la détermination des cheminots

Le président de la SNCF, son entourage, fervents défenseurs des logiques libérales portées par le Gouvernement, agissent comme des marteaux-pilons, cassant, détruisant, écrasant pour ne laisser aucune trace de ce qui fait la force du service public SNCF.
Mais, c’est sans compter sur les cheminots qui malgré les coups portés n’en demeurent pas moins déterminés à se battre pour un service public ferroviaire de qualité au service des populations de nos territoires.

Xavier Bousset, secrétaire départemental
CGT Cheminots 43