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La CGT Michelin Blavozy dénonce la stratégie opaque de la nouvelle direction patronale nationale qui vise à enrcihir toujours plus les actionnaires au détriment de l'avenir de l'emploi et de la production en France et en Europe de l'ouest.

 

La direction Michelin met les usines dans le rouge, pour faire passer une politique anti-sociale dans les mois à venir.

Baisse d’activité sur les sites, au PUY, Montceau, Troyes, Roanne, Clermont, Vannes,…. sauf à Cholet et Bourges mais ces usines sont aussi dans le rouge par manque de personnel (problématique d’embauche due aux salaires trop bas). Chômage partiel dans le très haut de gamme, pourtant avec un marché porteur et très rémunérateur. A Clermont-Ferrand, délocalisation des bureaux des méthodes, avec pour conséquence la fin de l’industrialisation des produits en France.
Gel des projets d’investissements.

C’est bien la recherche des marges de plus en plus élevées (15% visé pour 2020), alors que d’autres entreprises se contentent de bien moins, qui menace nos emplois.

Le nouveau patron continue la politique de casse des emplois et des fermetures d’usines ou de services. Les productions glissent de plus en plus dans les pays d’Asie, et d’Europe de l’est.
Cela  pour continuer l’enrichissement des actionnaires (500 millions d’euros de rachat d’action), au détriment de l’emploi et des productions dont nous avons besoin pour notre marché. Pourtant avec 135.5 millions d’euros de CICE, l’emploi et les productions auraient du être maintenus, voir développés en France.
Auquel il faut ajouter les autres réductions d’impôts, aides diverses et variées, le crédit impôts recherche etc….

En 2018, dans un marché du Poids Lourds en hausse de 8 à 9% en Europe, Michelin n’en profite pas au détriment des autres manufacturiers européens qui gagnent tous des parts de marché.
Un exemple qui illustre la recherche de toujours plus de profits au détriment de l’avenir de l’emploi en France et en Europe de l’ouest. Le royaume uni étant déjà rayé de la carte des productions Michelin.

Actuellement un groupe de travail, deux personnes par OS, opère dans le dos des salariés à la restructuration en France.

La Cgt ne participe pas :
1) à cause d’une clause de confidentialité qui interdit de communiquer auprès des salariés et de partager l’information.
2) la direction veut faire avaliser ses propositions et orientations par les organisations syndicales et avoir leurs soutiens.

La Cgt ne peut cautionner ce type de dialogue social ! Et décider en catimini de l’avenir des salariés.
Le but étant de répondre aux exigences de la direction de réductions des couts et de mise en œuvre de la politique décidée par la gérance.

La cgt a d’autres propositions à faire valoir différentes de celle de la direction.

  • Réduction de la marge
  • Investir en France dans les produits consommés sur le sol national
  • Augmenter les salaires
  • Réduire le temps de travail (32h /semaine).

Communiqué CGT Michelin Blavozy, 15/07/2019