jo chapuis maryline cavaille aide a domicile haute loire cgt

Le Renouveau, 15/01/15

Le secteur de l’aide à domicile emploie 1 500 personnes en Haute-Loire. Face au non-respect de plusieurs points de la convention collective relevé ici et là, la CGT avait réuni les 13 et 14 janvier les délégués du personnel des différentes associations du département.

Les délégués du personnel de l’aide à domicile des différentes associations de Haute-Loire étaient réunies les 14 et 15 janvier à Brives-Charensac, où ils ont deux jours durant planché sur l’application de la convention collective, sur l’accord de modulation du temps de travail ou encore sur les revendications de l’organisation syndicale au plan national. Pour les aiguiller dans leurs travaux, Maryline Cavaillé, responsable nationale CGT, avait fait le déplacement du Tarn-et-Garonne. « Il apparait qu’en Haute-Loire, de nombreux points de la convention collective mise en œuvre au 1er janvier 2012 ne sont pas appliquées dans les associations », déplorait celle-ci.

De nombreuses dérives constatées

Une convention qui n’apparait pas aux yeux de la profession comme une panacée, cette dernière ayant en effet donné lieu à des manifestations fin 2012, mais qui demeure « un minimum applicable » face à certaines dérives constatées. « De nombreuses tâches dévolues aux aides-soignantes sont confiées à du personnel non qualifié », donnait à titre d’exemple Maryline Cavaillé. « Personnel qui subit des amplitudes horaires inacceptables de parfois 13 heures, pour 5 heures seulement de travail effectif ». Autre préoccupation du syndicat, le nombre important de « travailleurs pauvres » au sein d’un secteur à vocation sociale et solidaire.

40% des salariés éligibles au RSA

« L’aide à domicile emploie dans notre département quelques 1 500 personnes », expliquait Jo Chapuis, secrétaire départemental CGT. « 50% d’entre elles doivent vivre avec 800 € par mois, pour n’avoir d’autre choix que d’être embauchées à temps partiel ». Et Maryline Cavaillé d’ajouter que « 40% des salariés du secteur peuvent même prétendre au RSA ». De quoi inquiéter la CGT qui revendique entre autres une revalorisation conséquente de la valeur du point d’indice et de l’indemnité kilométrique, invitant par ailleurs les salariés non encore organisés à se rapprocher de leur Union Départementale [UD CGT de Haute-Loire Maison des Syndicats 4 rue de la Passerelle 43000 Le Puy - Téléphone : 04.71.05.51.21 Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.]

Hervé Blanchard

Document en téléchargement :
== Communiqué de presse

cgt43 territoriaux fiche carriere

 

Première organisation syndicale et majoritaire en Haute-Loire, en Auvergne et en France, tant aux élections professionnelles qu’à la CNRACL, la CGT souhaite informer les agents de la fonction publique territoriale des nouvelles grilles indiciaires qui sont rentrées en vigueur à partir du 1er janvier 2015, pour les catégories B et C.

Vous pouvez en prendre connaissance sur son compte Facebook : www.facebook.com/territoriauxhauteloire.cgt

Exemples de fiches en téléchargement :

== Fiche carrière rédacteur
== Fiche carrière adjoint technique

 cgt 43 tresorie le puy rue des moulins

Le Progrès, 14/01/15

Un rassemblement syndical réunissant la CGT, Force ouvrière et Solidaires s’est déroulé mardi matin devant les locaux de la Trésorerie, rue des Moulins, au Puy-en-Velay. Avant la tenue du comité local, les différentes organisations entendaient protester contre les six suppressions d’emplois envisagées au 1er septembre prochain.

S’adressant directement au directeur des finances publiques, Georges Trescartes, secrétaire CGT FIP43, a souligné : « Une majorité des collaborateurs sont stressés depuis qu’ont été annoncées six suppressions d’emplois ». Concernant le sujet, le directeur, Henri Rodier, n’a pas souhaité s’exprimer publiquement, mais il a rencontré les manifestants.

« C’est toujours une politique globale contre la fonction publique ! », résume Georges Trescartes qui rappelle que deux trésoreries, à Pradelles et Fay-sur-Lignon, ont été fermées. La CGT FIP43 s’oppose à ce qu’elle qualifie de « massacre organisé de la fonction publique » et aux restructurations et fusions « qui aboutissent à une désertification des territoires ruraux et à des suppressions d’emplois ». Même discours de Jocelyne Limagne, représentante de Force ouvrière : « Le pacte de responsabilité fait des ravages avec un total de 1 934 suppressions d’emplois dans les Finances publiques en France dont 6 en Haute-Loire, déjà frappée de 11 destructions d’emplois ». FO estime « que les services de la DGFIP (direction générale des finances publiques) sont saignés à blanc ! ».

« Des agents au bord du burn-out ! »

 je suis tu es nous sommes charlie


Les organisations syndicales de Haute-Loire s’unissent et se joignent au mouvement citoyen pour exprimer leur émotion et leur indignation après l’attentat terroriste perpétré contre le journal Charlie Hebdo et face à  tous les actes de violences et d’intolérance.

La Démocratie, la République, la Paix, les Libertés de pensée et d’expression sont des biens communs que nous sommes décidés à défendre face à tous les totalitarismes, aux discours haineux et aux tentatives de division et de stigmatisation.

C’est pourquoi nous invitons chacun à participer selon sa disponibilité à toute mobilisation organisée dans ce cadre-là.

Dans cet esprit et dans l’unité, les organisations syndicales CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FSU, et Solidaires appellent le monde du travail ainsi que tous les citoyennes et citoyens à se joindre à l’initiative à l'appel de la LDH, de la LICRA, du MRAP et de SOS Racisme ce samedi 10 Janvier à 14h30 place des droits de l'Homme au Puy en Velay.

9 janvier 2015

ul brioude contre loi macron 090115

La Montagne, 09/01/15

Réunis mercredi après-midi dans ses locaux de l’immeuble de l’Instruction, plusieurs membres de la CGT de Brioude ont exprimé leur opposition au projet de loi Macron.

Lors d'une conférence de presse organisée dans ses bureaux, mercredi après-midi, l'union locale de la CGT de Brioude a martelé son opposition farouche au projet de loi Macron.

C'est un non. Massif. Et argumenté.
Porté par le ministre de l'Économie et destiné « à relancer la croissance », le projet de loi Macron – qui doit être examiné à l'Assemblée nationale à partir du 12 janvier – prévoit notamment l'assouplissement du travail le dimanche : ainsi, les commerces pourront travailler cinq dimanches par an, sans autorisation spéciale, et jusqu'à douze au total, sur autorisation des mairies. « Une aberration » pour les militants de la CGT de Brioude.

« Il y a les travailleurs qui sont concernés, explique Laurent Batisson, son secrétaire, mais aussi toute la population. C'est un choix de société. Il ne faut pas que les gens aillent faire les magasins le dimanche. Le dimanche, c'est un temps pour la détente et la culture. En plus, pour les commerces, ce sera un report du chiffre, pas une augmentation. »

Au-delà de cette mesure phare, le contenu de la loi est rejeté dans son ensemble.

« Il faut bien lire tout ce qu'il y a dedans ! Il n'y a pas que le dimanche ! Tout le droit du travail est remis en cause par ce projet » prolonge Christian Caillé. « Si la loi passe, les conventions collectives du travail n'auront plus aucune valeur » reprend Laurent Batisson.

Localement, le syndicat envisage déjà de possibles actions : « Nous pourrions aller voir régulièrement le président de la Communauté de communes et, pourquoi pas, prendre rendez-vous aussi avec l'association des commerçants de Brioude. »

AtelierBrivadois


La société Ateliers brivadois créée en 1973, spécialisée dans le développement de structures métalliques pour l’industrie et le génie civil est en grandes difficultés économiques.

Cette petite entreprise de Brioude de 16 salariés (14 en production et 2 en administratif) se retrouve avec un carnet de commandes vide et met ses salariés au chômage pour tout le mois de janvier.

C’est même 4 d’entre eux qui le 26 décembre ont reçu leur lettre de licenciement.

C’est pourquoi les salariés avec la CGT ont débrayé le 7 janvier 2015.

Les salariés de cette entreprise sont les victimes directes de la politique d’austérité de ce gouvernement : en réduisant les dépenses publiques, c’est moins de chantiers pour le BTP et leurs sous-traitants.

Non aux licenciements des salariés des Ateliers brivadois !

Stop à cette politique d’austérité qui ne conduit qu’à un chômage de masse !