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Le Renouveau, 18/11/14

Ce mardi 18 novembre au matin, plus de 80% des postiers de la plate-forme de courrier de Taulhac, au Puy-en-Velay, étaient en grève pour protester notamment contre la suppression de 8 emplois. Le mouvement devrait se poursuivre demain puisqu'un nouveau préavis a été déposé.

Plus de 80 % des agents de la plate-forme courrier du Puy-en-Velay à Taulhac étaient en grève ce mardi 18 novembre au matin. « Les employés ne voulaient pas seulement marquer leur opposition à la suppression de huit emplois dans l’établissement, mais également manifester leur inquiétude, voire leur angoisse devant une réorganisation sur laquelle ils n’ont même pas les informations essentielles : nouveaux horaires, nouveaux itinéraires, nouveaux moyens de locomotion… », indique Pascale Falcon, secrétaire départementale de la CGT FAPT 43. La grève devrait se poursuivre puisqu'un nouveau préavis a été déposé ce mardi 18 novembre.

Des pressions et des procédures judiciaires en cours

« Samedi, le directeur d’établissement avait menacé de sanctions les agents qui seraient en grève aujourd’hui, prétextant une irrégularité dans le préavis local. Un préavis national CGT des services publics ayant été déposé, les menaces ont disparu devant le juge des référés au Tribunal administratif de Clermont-Ferrand », précise Pascale Falcon.
Mais la justice sera bientôt appelée à se prononcer de nouveau sur cette réorganisation, puisque « le Comité d’hygiène et de sécurité de l’établissement a saisi le Tribunal de grande instance du Puy-en-Velay pour un référé suspensif dont l’audience est prévue pour le 27 novembre 2014 à 9h30 ».

Des menaces sur les bureaux de Poste

Cette grève locale s’inscrit dans celle, plus générale, des services publics, la secrétaire départementale du syndicat CGT-PTT, Pascale Falcon rappelle qu'en plus des emplois de facteurs, « plusieurs emplois de guichetiers sont menacés sur le "plateau". En effet, La Poste SA, dans sa course à la rentabilité, a déjà tué La Poste de Bains et menace désormais de transformer les bureaux de Poste de Pradelles et Cayres en Agences Postales Communales et le bureau de Landos en "facteur-guichetier". Ce qui, très concrètement, fait perdre son emploi à la guichetière de Landos. Les maires concernés doivent donner leur réponse d’ici le 15 décembre prochain ».

Document en téléchargement :
== Communiqué de presse syndicat CGT Fapt Haute-Loire


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Zoomdici, 17/11/14

Une vingtaine de membres de la CGT Santé et action sociale étaient réunis jeudi 13 novembre dernier à Brives-Charensac pour faire le point sur leurs revendications, à quelques jours des échéances électorales de cette fin d’année. Leurs préoccupations sont nombreuses.

Étaient présents, des représentants du syndicat CGT du Centre Hospitalier du Puy-en-Velay, de Craponne et des maisons de retraites du bassin du Puy en Velay ainsi que le syndicat CGT du Centre Hospitalier d'Yssingeaux et des maisons de retraite publique du bassin de l'Yssingelais.

La prochaine loi qui concernera l'hôpital va-t-elle entendre les personnels non médicaux?
La CGT en doute dans un communiqué adressé à notre rédaction. Les 800 000 agents de la santé sont dans l'attente d'écoute, de considérations et de décisions concernant bien des sujets. Entre autre : les moyens humains, les qualifications et les salaires, la formation qui nécessite financements et remplacements, et bien sur la titularisation des contractuels.

Remettre l'humain au cœur des préoccupations
Le jeudi 4 décembre prochain, plus de 3 500 salariés de la Haute Loire travaillant dans les structures sociales et médicales vont élire leurs représentants du personnel. La motivation de ces agents n'est plus à démontrer, elle est essentielle dans le fonctionnement de ces établissements.

Cependant, ils doivent faire face à de nombreuses difficultés engendrées par le manque de moyens humains. Pour la CGT, il est fondamental de remettre l'humain au cœur des préoccupations afin d'améliorer la prise en charge.

La CGT va présenter près de 420 candidats dans tout le département de la Haute Loire.  Pour la elle, l'amélioration des conditions de travail sont et seront un enjeu majeur : « Trop souvent la législation n'est pas appliquée, cela témoigne d'un travail pas toujours reconnu ».

Ce qui nuit à des bonnes conditions de travail
Pour la CGT « la pression discontinue sur les équipes, qu'elles soient soignantes, techniques, administratives, a pris le pas sur les conditions de travail et bien entendu sur une prise en charge correcte et des soins de qualité ». La recherche d'économie et la notion de productivité sont aussi à la base du problème pointé par le syndicat.

Trop d'agents contractuels
Dans son communiqué, le syndicat dénonce le stress, la stagnation de point d'indice salarial depuis 2010 mais aussi la précarité avant un nombre croissant d'agents contractuels : « Par économie des directions, certains agents sont pendant des années, parfois 10 ans, dans des situations de salaire au niveau du SMIC, faisant le même travail que leurs collègues titulaires ».

« Le pacte de responsabilité ou plutôt pacte d'irresponsabilité »
« Il va imposer des milliards d'économie à la sécurité sociale amputant directement les crédits et budgets alloués au fonctionnement de nos établissements de santé » déclare le syndicat, c'est ce qui ne facilitera pas, selon eux, la création de postes.

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Dans le cadre du centenaire de la grande guerre, un hommage a été rendu le 11 novembre 2014 à Pierre MONATTE dans son village natal de MONLET.

Pierre MONATTE fut l’un des rares syndicalistes de l’époque à s’opposer à cette guerre qui fut une véritable boucherie humaine.

Il était pacifiste, antimilitariste, internationaliste et créateur de la Vie Ouvrière.

Cette journée s’est déroulée en présence de sa petite nièce, du maire de la commune, de la libre pensée Haute Loire, des Unions Départementales FO et CGT.

Le matin, devant une centaine de personnes, la conférence a eu lieu avec l’historien Loïc LE BARS qui s’est attaché à retracer le parcours et les engagements de ce « héros de tous les jours » né à MONLET en 1881, mort à PARIS en 1960.

L’après midi, une plaque a été apposée sur sa maison natale avec différentes interventions (du Maire, de sa Famille, de La CGT, de FO et de la Libre Pensée 43).

Document en téléchargement :
== Intervention d'Alain Eyraud

Reportage de France 3 Auvergne :


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Le Progrès, 08/11/14

Monistrol-sur-Loire. Le sous-traitant automobile a perdu 40 % de son chiffre d’affaires depuis que le constructeur français a décidé de ne plus lui acheter sa production. Un coup dur qui hypothèque son avenir.

Une douzaine de salariés de l’entreprise monistrolienne Preciturn étaient devant le tribunal de commerce, vendredi, au Puy-en-Velay. Il faut dire que l’avenir n’a jamais été aussi sombre pour eux.

Une semaine sur deux est chômée

Cette entreprise de sous-traitance automobile, qui compte désormais 36 salariés, a été reprise le 1er septembre 2013 par le fonds d’investissement AIAC.

Tout allait bien, même lorsque Preciturn a dû passer par le fournisseur intermédiaire Nedschroef pour écouler ses commandes à destination de PSA Peugeot. Ce groupe pèse près de 40 % dans le chiffre d’affaires de l’entreprise monistrolienne, d’après Paul Lyonnet, délégué CGT.

Mais, coup de théâtre, Peugeot a décidé de ne pas renouveler le contrat le liant à Preciturn et qui expirait le 6 octobre. Les salariés se désolent : « Des pièces commandées en ferme se trouvent désormais en rade dans les stocks. »

Sanction immédiate : le sous-traitant automobile réalise un chiffre d’affaires qui atteint péniblement les 300 000 euros mensuels, alors qu’il devrait être du double pour atteindre l’équilibre. Une semaine sur deux est chômée, ce qui représente une perte de 40 à 80 euros nets par semaine pour les employés.

Dans ce contexte dégradé, la direction et les employés de Preciturn, s’appuyant sur un texte de loi, ont décidé d’assigner en référé Nedschroef et Peugeot devant le tribunal de commerce, estimant que « les commandes de Peugeot et de son fournisseur sont suffisamment importantes pour qu’ils soient considérés comme réels gérants de la société monistrolienne ».

Vendredi, Me Teyssier, représentant Preciturn, a demandé au tribunal de commerce le renvoi de l’affaire (1 ) « dans le cadre de la médiation entre les trois avocats ».

L’avenir s’annonce donc difficile pour la société de Monistrol-sur-Loire et la procédure incertaine quant à ses résultats.

(1 ) Il a été fixé au 21 novembre.

Gérard Adier


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LE SERVICE PUBLIC EST UN BIEN PUBLIC - CENTRE AQUALUDIQUE DE BRIOUDE

La CGT fait de la défense du service public son fer de lance !
À maintes fois et encore aujourd’hui, le Syndicat CGT du personnel territorial de Brioude exprime sont désaccord concernant les délégations de services publics qui  ne sont que des privatisations déguisées car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Les associations s’aperçoivent maintenant des méfaits de ces délégations/privatisations :

  • Les constructions et équipements sont réalisés par la collectivité ;
  • Les constructions et équipements sont financés par les contribuables Brivadois

Le Syndicat CGT du personnel de Brioude a organisé des réunions d’informations , à ce sujet, en direction des agents qui sont ou seront directement concernés.
Ils ont été informés des menaces qui planent sur leur statut, leurs conditions de travail et la pérennité de leur emploi même s’il y a transfert de compétence vers la Communauté de Communes du BRIVADOIS.

Le service public est votre propriété.
Le service public assure l’égalité entre tous les citoyens.
Le service public n’a pas vocation à faire du profit
Le service public est au service des citoyens et de tous les citoyens en toute impartialité.

L’équipe syndicale de la CGT des territoriaux de la ville de Brioude


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Une délégation altiligérienne de 50 salariés de l'énergie a participé mardi 4 novembre 2014 au rassemblement contre le projet de loi sur la transition énergétique au barrage de Bort les Orgues en Corrèze.

Le Progrès, 05/11/14

Auvergne-Limousin. Les syndicats CGT Énergie dénoncent la loi de transition énergétique

Mardi matin, les adhérents de la CGT énergie Haute-Loire ont pris la route pour rejoindre leurs homologues d’Auvergne et du Limousin au barrage de Bort-les-Orgues (Corrèze). Le syndicat appelait à un arrêt de travail de huit heures pour dénoncer « la privatisation du secteur de l’énergie sous-jacente à la loi de transition énergétique ». Les gaziers, hydrauliciens, électriciens… entendaient dire non à « la vente des barrages hydrauliques, des réseaux transports élec et gaz et de la distribution ». Selon eux, les nominations de Jean-Bernard Lévy et Laurence Parisot sont des signes annonciateurs. Par ce rassemblement corrézien, ils entendent se faire entendre sur la mise en place « d’un pôle public de l’énergie » et empêcher « l’explosion du modèle national ErDF-GrDF, conséquence d’une possible création de sociétés d’économie mixte ».


Communiqué du Syndicat CGT et UFICT-CGT Energie Haute-Loire

Concernant la mise en concurrence et la privatisation des concessions hydrauliques par la création de Sociétés d’Economie Mixte, et la régionalisation des concessions de distribution dans le projet de loi de Transition Energétique.

Avant son élection, le Président de la République, Monsieur François Hollande, avait annoncé par la voix de Monsieur François Brottes, actuel Président de la commission économique de l’Assemblée Nationale, sa volonté d’examiner des scénariis alternatifs à celui de la mise en concurrence des concessions hydrauliques, en opposition affichée avec l’ancien gouvernement de M. Sarkozy.