Presse : Le Progrès, 25/03/2016
Philippe Martinez a participé à la première journée de travaux. Avec Pierre Marsein, secrétaire départemental, ils prévoient une forte mobilisation le 31 mars
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, était à Saint-Germain-Laprade. Le "patron" de la confédération n’y va pas par quatre chemins..
Pourquoi la CGT demande-t-elle, avec d’autres organisations syndicales, le retrait pur et simple du projet de loi El Khomri ?

Ce projet de loi permet au patronat de faciliter les licenciements et d’allonger la durée de travail hebdomadaire ou journalière, cela va augmenter encore le chômage !
Travailler plus en gagnant moins : il module le temps de travail sur 3 ans (pour ne quasiment plus payer les heures supplémentaires), paye 5 fois moins les heures supplémentaires, augmente le temps de travail et baisse les salaires. Qui peut croire qu’en faisant travailler plus longtemps ceux qui travaillent déjà, on va réduire le chômage ?
Il diminue les droits qui protègent les salariés et s’attaque à la médecine et l’inspection du travail, veut faire signer des accords d’entreprise inférieurs à la loi et aux conventions collectives, divise les travailleurs par des référendums patronaux contre les syndicats de salariés… Qui peut croire qu’en facilitant les licenciements, on va créer des emplois ?

Tract intersyndical 43 (CGT, CFTC, FO, FSU, SOLIDAIRES)
Les manifestations du 9 mars qui ont rassemblé 500 000 salariés et jeunes, la mobilisation de 150 000 jeunes, lycéens et étudiants du 17 mars, la pétition signée par 1 250 000 personnes inquiètent le gouvernement. Il a peur, fait des annonces qui ne modifient en rien le fond du projet de loi. Il faut le faire céder !
Ce projet de loi permet au patronat :
- de faciliter les licenciements et précariser le CDI,
- d’obtenir des accords d’entreprises inférieurs à la loi et aux conventions collectives : c’est l’inversion de la hiérarchie des normes,
- d’allonger la durée de travail hebdomadaire et journalière,
- de fractionner le repos minimal quotidien,
- de moduler le temps de travail sur 3 ans,
- de payer 5 fois moins les heures supplémentaires,
- d’augmenter le temps de travail et de baisser les salaires
Presse : Zoomdici, 17/03/2016
Ils se sont surpris eux-mêmes. Les lycéens ponots étaient plus nombreux que prévu, ce jeudi, matin, pour protester contre la réforme du code du travail.
Vous les avez peut-être entendus sous vos fenêtres ce jeudi matin, si vous habitez ou travaillez en centre-ville du Puy-en-Velay. Près de 800 jeunes se sont rassemblés devant le parvis du public lycée Simone Weil, répondant à l'appel national des organisations lycéennes et étudiantes (Unef, UNL, CGT jeunes, FIDL et SGL). Celles-ci s'opposent toujours au texte, malgré la réécriture du gouvernement de lundi, notamment avec la garantie jeunes, un plan de formation pour aider les décrocheurs à trouver un emploi.
Le sitting devient cortège
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CGT Santé Action sociale, 14/03/16
"La loi El Khomri va détruire une partie des acquis de notre Convention Collective il faut la combattre avec force et nous en demandons le retrait en manifestant le 31 Mars."
La Convention Collective Nationale du 15 Mars 1966 régit un grand nombre d'établissements médico sociaux accueillant des publics en difficultés physiques, psychiques et/ou sociales. Depuis 2009, les employeurs et les gouvernements successifs veulent nous casser notre convention, comme cela a été le cas pour la CCN 51. Par nos différentes actions et la dernière en date le 26 juin 2015 nous avons fait reculer le gouvernement par une forte mobilisation.
« Lycéens d'aujourd'hui, mais pas chômeurs ou précaires de demain ». C'est l'un des slogans des tracts distribués par des jeunes, en Haute-Loire, à l'approche de la journée de manifestation lycéenne et étudiante de ce jeudi 17 mars 2016.
Les modifications apportées au projet de réforme du code du travail, ce lundi, ne changent rien. L'appel à la mobilisation de l'Unef, de l'UNL, de la CGT jeunes, de la FIDL, ou du SGL (syndicat général lycéen) tient toujours.
En Haute-Loire, il n'y aura peut-être pas de manifestation, mais des actions sont prévues dans certains lycées comme des assemblées générales, des sittings, des réunions d'information sur la loi Travail ou encore des blocages symboliques.
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