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Cheynet : ni licenciements, ni repression syndicale !

La première de nos responsabilités syndicales est d’être solidaires et présents lorsqu’un de nos militants, syndiqués et/ou élus, est discriminé dans son entreprise.

Chez Cheynet, alors que cette entreprise supprime des emplois, une élue CGT, dans l’exercice de son mandat, a été agressée physiquement par la DRH. C'est pourtant elle qui se trouve sous le coup d’une procédure disciplinaire.

Nous ne pouvons tolérer et rester sans réponse face à de tels agissements.

Tout le monde est concerné par la répression syndicale dans les entreprises. Tous les élus CGT doivent faire preuve de solidarité.

L’Union Départementale demande à tous les syndicats et sections syndicales de participer au rassemblement le mardi 30 septembre à 13h30 à St Just Malmont.

Pierre Marsein

Document à télécharger :
== Tract Ni licenciement, ni repression syndicale

 

 

 

 

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Haute-Loire Infos, 24/09/14

Les agents de la fonction publique manifesteront le 16 octobre dans les rues du Puy-en-Velay, à l'appel de la CGT.

Qu'ils soient agents de l'Etat, de la fonction hospitalière, ou territoriale, tous se feront entendre sur les suppressions de postes, les conditions de travail, et le phénomène de précarité qui touche aujourd'hui de plus en plus de fonctionnaires. Le syndicat dénonce un manque de moyens dans la fonction publique, et pointe du doigt la politique menée par le gouvernement. Il compte peser de tout son poids lors des élections professionnelles qui auront lieu le 4 décembre...

Il y a de plus en plus de fonctionnaires pauvres selon la CGT Haute-Loire. Les conditions de travail se dégradent au fil des années, et celà se ressent sur l'état de santé de certains d'entre eux, a expliqué Huguette Julien, secrétaire de l'UD CGT 43 Santé et Action Social lors d'une conférence de presse destinée à annoncer la journée de grève et d'action du 16 octobre au Puy-en-Velay. Ce jour là, les agents de la fonction publique d'Etat, territoriale, ou hospitalière, sont invités à se faire entendre sur leurs conditions de travail, leurs salaires, ou la réforme de la retraite voulue par le gouvernement " La fonction publique est un socle qui permet à la société française une certaine stabilité et égalité. Notre avenir doit être consolidé plutôt que détruit ".

Entourée d'autres représentants syndicaux de la fonction publique, elle a dénoncé la suppression de poste dans la fonction hospitalière (200 postes manquants au centre hospitalier Emile-Roux, 300 dans les autres établissements de santé du département), et les conséquences que celà avaient au niveau de la prise en charge des patients " On ne nous laisse plus le temps de soigner. C'est impossible de continuer à restreindre les postes. Les personnels non médicaux se sentent méprisés ".

Au niveau de l'Education Nationale, les resposables syndicaux dénoncent les conséquences liées à la mise en place des rythmes scolaires.

Dans la fonction territoriale, on s'inquiète sur les répercussions liées au rapprochement des régions " On va devenir une zone d'indiens ! ". Il risque, en effet, d'avoir de gros impacts sur le plan économique en Haute-Loire.

La CGT veut donc peser de tout son poids lors des élections professionnelles qui auront lieu le 4 décembre prochain, afin de faire entendre les revendications des salariés de la fonction publique, et être représentées dans les différentes commissions paritaires. Les agents de la fonction hospitalière et territoriale voteront sur leur lieu de travail ou par correspondance, ceux de l'Education Nationale passeront par le vote électronique. Environ 15 000 personnes sont concernées sur le département de la Haute-Loire.


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Le Progrès, 24/09/14
Expression Syndicat CGT C.H. Ste Marie – Le Puy en Velay : communiqué de presse, tract
La dégringolade, acte 2

Le Puy-en-Velay. Une délégation de personnels soignants CGT s’est imposé auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) pour obtenir un rendez-vous.

Une semaine après avoir alerté les pouvoirs publics, les organismes de tutelle et le grand public, la CGT de l’hôpital Sainte-Marie a décidé de ne pas relâcher la pression.

Mardi après-midi, n’ayant pas obtenu de réponse à ses demandes de rendez-vous, une délégation composée de personnels soignants CGT s’est rendue dans les locaux de la délégation territoriale de l’agence régionale de santé (ARS) au Puy-en-Velay.

Après avoir rencontré le responsable, ils ont obtenu l’assurance que le dossier de l’hôpital Sainte-Marie était en cours d’étude et qu’un rendez-vous leur serait prochainement proposé.

Ce qui n’empêche pas les délégués syndicaux de maintenir leur mobilisation. Une assemblée générale du personnel est prévue mardi 30 septembre après une rencontre avec la direction de l’établissement et dans l’attente du rendez-vous avec l’ARS.

La CGT dénonce « des risques de burn-out et une sécurité moindre »

Pour l’heure, les délégués CGT, qui se disent surpris de l’absence de réponse des autres organisations syndicales, continuent de mettre en avant leurs trois mots d’ordre. Le premier consiste à « remettre le patient au sein du dispositif ». Ce qui revient à dire que les personnels soignants souhaitent se consacrer plus aux patients qu’aux tâches administratives de plus en plus nombreuses.

Deuxième pierre d’achoppement, le non-remplacement des personnels, pour des raisons budgétaires selon eux, qui entraîne des risques de burn-out et une sécurité moindre. La situation dans ce domaine se serait aggravée ces derniers mois, notamment pendant les heures de nuit.

Reste la question des salaires. À ce sujet, les délégués CGT rappellent que les premiers salaires sont en dessous du SMIC et ne l’atteignent qu’à la faveur d’une prime de rattrapage.

James Taffoirin

Documents à télécharger :
== Communiqué de presse
== Tract La dégringolade, acte 2

 


maurad-rhabi-cgt-thcLe Progrès, 19/09/14

Saint-Just-Malmont. Maurad Rabhi, secrétaire de la fédération Textile habillement cuir au niveau national, a évoqué, jeudi après-midi, la possibilité de lancer une procédure.

Les lettres de licenciements et de reclassements seraient sur le point de partir des bureaux de Cheynet & Fils, à Saint-Just-Malmont. Près de 50 salariés devraient être licenciés, alors qu’un peu plus de 20 se verront proposer un reclassement.

Jeudi après-midi, à Blavozy, l’Union départementale de la CGT organisait sa grande réunion de rentrée en présence de Maurad Rabhi, secrétaire de la fédération Textile habillement cuir (THC) et Baptiste Talbot, secrétaire de la fédération des services publics.

Maurad Rabhi est venu plusieurs fois en Haute-Loire cet été pour rencontrer les syndicalistes et la direction de Cheynet & Fils. « Les choses se sont faites à la va-vite, juste avant les congés. Nous avons fait faire une étude économique à un expert et elle montre qu’il n’y a aucune raison de faire un plan d’un aussi gros volume. Nous réfléchissons donc à lancer une procédure pour contester le plan en lui-même devant le tribunal administratif », détaille-t-il. L’objectif serait de faire annuler l’ensemble du plan de sauvegarde de l’emploi. Le syndicat dispose de deux mois pour agir dans ce sens.

Ce possible recours au tribunal administratif vient rappeler le climat de défiance qui règne au sein de l’entreprise depuis plusieurs semaines. La CGT, qui n’hésite pas à pointer du doigt une direction « déloyale », n’aurait plus de contact avec FO (39 % des salariés syndiqués). Remonté, Maurad Rabhi a dénoncé des rapports très tendus. « Je condamne fortement la répression syndicale. Ce qui se passe dans cette entreprise est un scandale alors qu’on parle partout de dialogue social. Nous nous indignons des méthodes employées par la direction pour mettre la pression aux délégués. »

Sophie Albanesi

 

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Zoomdici, 18/009/14
Expression CGT : communiqué de presse, intervenants tribune

Ce jeudi 18 septembre, une centaine de militants de la CGT étaient réunis à Blavozy pour la réunion de rentrée du syndicat. Les enjeux des mois à venir ont été abordés, notamment celui de la réforme territoriale. Une grande mobilisation est prévue le 16 octobre.

Plus de 100 militants de tout le département étaient réunis, ce jeudi, au centre socioculturel de Blavozy pour la réunion de rentrée de la CGT. Public, privé, santé, bâtiment, commerce, énergie, éducation, etc. : de nombreux secteurs d'activités étaient représentés pour faire le point sur la situation des salariés et préparer les futures mobilisations. Premier rendez-vous important pour les syndicalistes : une mobilisation interprofessionnelle nationale, « la plus unitaire possible », annoncée le 16 octobre prochain.

Le Medef dans le viseur

« Le Medef n'est jamais rassasié. » Face à son ennemi de toujours, la CGT ne baisse pas les armes. Après la loi sur la sécurisation de l'emploi qui n'est, pour le syndicat, qu'un « permis de licencier et une casse du droit du travail », la Confédération générale du travail craint que le patronat ne veuille « récupérer » le SMIC, les 35 heures, les deux jours fériés et le seuils sociaux. Le gouvernement est également ciblé, lui qui se place « dans la continuité des politiques précédentes » en ne répondant « qu'aux exigences du patronat », assène le syndicat qui se place en opposition à la « politique d’austérité en cours ».

La réforme territoriale ne fait pas l'unanimité « La réforme territoriale est un nouvel acte de dégradation et un dynamitage de la cohésion nationale. » La carte des nouvelles régions et la suppression des conseils départementaux (communément appelé « conseils généraux »), prévue d'ici 2021 selon l'agenda de Manuel Valls, ne sont pas applaudies par tous. La CGT y voit une « aggravation des services publics avec une réduction de l'ordre de 28 milliards d'euros ». Baptiste Talbot, secrétaire général de la Fédération CGT des services public, estime que le projet de réforme territoriale peut « marginaliser » la Haute-Loire.

Une mobilisation le 16 octobre

Dans la grande salle du centre socioculturel de Blavozy, les militants acquiesçaient à ce discours, parsemé d'interventions de Baptiste Talbot et de Maurad Rahbi, secrétaire général de la Fédération textile, habillement, cuir, blanchisserie. « Seules la détermination et la mobilisation unitaire pourront les faire reculer et porter les exigences des salariés, c'est ce que nous allons mettre en place ». C'est en cela que pour exiger « une sécurité sociale et des services publics plus forts, le SMIC à 1700 euros, des augmentations de salaire dans lepricé et dans le public et l'augmentation des minima sociaux », une mobilisation nationale est programmée le 16 octobre prochain.

Documents à télécharger :
== La CGT Haute-Loire à l’offensive pour refuser l’austérité (communiqué de presse)
== Intervention de Maurad Rhabi
== Intervention de Baptiste Talbot
== Interview audio (Zoomdici) de Baptiste Talbot
== Intervention d'Alain Eyraud


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L’Eveil du 19/09/14

L’ambiance semble lourde depuis quelques mois au centre hospitalier Sainte-Marie. Tellement que le syndicat CGT de l’hôpital a envoyé mercredi après-midi une lettre ouverte en recommandé au ministre Marisol Touraine ainsi qu’à l’agence régionale de santé (ARS), la Haute autorité de la santé (HAS), l’inspection du travail, la presse locale et nationale et aux autorités politiques et administratives de Haute-Loire. Le titre de ce courrier virulent est direct : " Sainte-Marie, la dégringolade ".

"BURN-OUT, PRESSION..."
"Les conditions de travail ne vont plus du tout" explique jeudi matin Patrick Pagis, délégué CGT à l’hôpital psychiatrique. Nous avons beaucoup d’absences de personnels en raison de burn-out cet été et durant le mois de septembre. Beaucoup de personnels sont fatigués, démotivés devant la pression exercée par la direction ". Selon lui, ces absences, cette pression auraient directement des conséquences sur la sécurité des patients : "nous avons beaucoup d’absences parmi les personnels de nuit à Sainte-Marie, et alors qu’il y avait deux soignants par service de 20 à 25 patients en moyenne, aujourd’hui il n’y a plus qu’un soignant la nuit dans certains services. C’est un défaut de sécurité qui génère une grogne générale dans tout l’hôpital »

Pour Patrick Pagis et la CGT, les mauvaises conditions de travail sont également liées à l’état de vétusté de certains bâtiments. "Cet hôpital est en train de tomber en ruines, les bâtiments se cassent la gueule, il n’y a aucune rénovation de prévue ni dans les services, ni dans l’immobilier."
Et le responsable CGT d’annoncer que le plan de rénovation prévu et dont nous nous étions fait l’écho est tombé à l’eau faute de financements : "le plan hôpital 2012-2017 n’a pas été fait, on avait un grand bâtiment à rénover, cela n’a pas été fait et on va dépasser la validité du projet, il devait être achevé en 2010 et on est en 2014...".