L’union départementale organise son Assemblée Générale de rentrée le 18 septembre 2014 au Centre Socio Culturel de Blavozy à partir de 14 heures.
Le thème abordé sera « Combattre l’austérité dans le public et le privé » avec deux intervenants nationaux.
- Le secrétaire général de la fédération des Services Publics, Jean-Baptiste TALBOT
- Le secrétaire général de la fédération THC (Textile Habillement Cuir), Maurad RABHI
Face aux attaques que nous subissons, nous devons organiser la riposte pour stopper l’austérité ordonnée par les employeurs et mise en œuvre par les valets du gouvernement.
C’est la bataille des idées, le débat avec les salariés et l’activité de nos forces militantes que dépendra la réussite de la mobilisation dont nous avons besoin.
C’est un temps fort de débat et de décisions, nous devons être nombreux à cette réunion de rentrée.
Alain Eyraud
Le Progrès, 03/09/14
Saint-Just-Malmont. Le tribunal de commerce de Lyon a validé tel quel le plan de continuation de l’entreprise de textile, malgré les récriminations de la CGT envers la direction. Prochaine audience : le 16 décembre.
Pour certains, la confirmation du plan de redressement de l’entreprise Cheynet & Fils fut un « ouf ! » de soulagement. Pour d’autres, en revanche, « tout sauf une surprise ». Le débat qui a eu lieu mardi matin au tribunal de commerce de Lyon était à l’image de ces réactions contrastées : surprenant.
Le nombre de licenciements secs connu lundi
La direction était venue défendre le plan qui permettrait à l’entreprise de sortir du marasme et d’éviter la liquidation judiciaire. La CGT et ses représentants, pour qui la confirmation était « cousue de fil blanc », avaient, en revanche, choisi d’y dénoncer ce fameux plan. En cause notamment : la proportion d’ouvriers licenciés comparativement à celle des personnels d’encadrement.
Difficile pourtant, à ce stade, de déterminer un tel chiffre puisque sur les 113 suppressions d’emploi que comporte le plan social, ni le nombre de reclassements ni le nombre de départs volontaires anticipés à la retraite ne sont encore connus. Il est donc toujours impossible aujourd’hui de déterminer à combien de licenciements secs correspondront ces 113 suppressions d’emploi. D’après Jean-Jacques Monge, directeur général de l’entreprise, « il y a aujourd’hui 38 personnes qui se sont portées candidates à un départ volontaire à la retraite anticipé mais d’autres encore peuvent se présenter d’ici le 5 septembre. Comme pour les reclassements, tous ne seront pas forcément acceptés. La décision dépendra du poste occupé et du projet présenté. » Le décompte définitif devrait être connu lundi.
La CGT, venu en nombre au tribunal mardi, estime, elle, que près de 85 postes d’ouvriers sont concernés par les suppressions de poste et a donc campé sur ses positions. « Nous avons demandé au tribunal la révision du plan proposé, explique Véronique Serve, déléguée CGT. Contrairement à ce qu’avait promis la direction, la grande majorité des licenciements concerne les ouvriers. Et en plus de ça, elle n’a pas expliqué comment nous pourrons assurer les objectifs avec 30 % de main-d’œuvre en moins. »
Lire la suite : Cheynet & Fils : le plan de redressement confirmé dans un climat de défiance
L’union locale CGT de Brioude organise son assemblée générale de rentrée le 29 septembre 2014 à 18h salle Allier, bâtiment de l'instruction place du Postel à Brioude.
Lors de cette réunion, tous les militants et adhérents des secteurs brivadois, langeadois, bassin de Sainte-Florine sont invités à participer aux débats et à s'impliquer pleinement dans la vie de l'UL.
Laurent Batisson
Le Progrès, 28/08/14
Haute-Loire. Trente-cinq salariés de l’entreprise de recyclage de déchets plastique s’étaient mobilisés mercredi après-midi avant un comité d’entreprise qui valide donc le licenciement d’un tiers du personnel.
Les dirigeants de l’entreprise de recyclage plastique Oxxa, à Yssingeaux, ont annoncé aux délégués du personnel la suppression des postes de week-end, ce qui correspond au licenciement de 13 des 38 salariés en production, dans les bureaux, à l’entretien et au transport.
« On n’a pas pu sauver d’emplois alors qu’on aurait aimé au moins faire baisser le nombre de licenciements. Mais on nous a répondu qu’il fallait avant tout sauver l’usine », expliquait Maurice Saniel, délégué CGT.
La direction justifie le plan par des problèmes de trésorerie qui empêche de se procurer de la matière à recycler et de fournir les clients, qui sont, pour la grande majorité, des entreprises de l’Yssingelais.
« On fait les frais d’une mauvaise gestion. C’est dommage, car la demande est là. On avait déjà tiré la sonnette d’alarme en mars quand on avait vu que l’approvisionnement en matières premières était en baisse, cela n’a pas été suivi d’effets », regrette Maurice Saniel.
Un débrayage d’une heure
Il s’agit de la première mobilisation du personnel d’Oxxa depuis 2007. L’entreprise, qui s’appelait alors Veriplast, connaissait de grosses difficultés et avait dû licencier sur ses sites de Saint-Pal-de-Mons, Montfaucon et Firminy mais pas celui d’Yssingeaux.
Alexandre Pauze
Le Progrès, 28/08/14
Près de deux mois après le placement de leur entreprise en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon, une partie des salariés Cheynet Fils sont revenus de vacances lundi (l’autre partie reviendra lundi 1er septembre).
Une rentrée bien morose, puisque l’entreprise de textile, qui emploie 290 personnes, a annoncé, en juillet, qu’elle allait se séparer de près de la moitié de ses effectifs.
À ce jour, 34 salariés se sont portés candidats à un départ volontaire mais, comme l’explique Véronique Serve, déléguée CGT : « Le chiffre peut augmenter puisque tout le monde n’est pas encore rentré. » Le nombre de licenciement secs pourrait, donc, atteindre près d’une centaine.
La syndicaliste espère, toujours, limiter le nombre de licenciements. Elle attend l’audience du tribunal de commerce, mardi 2 septembre avant de « reprendre la mobilisation ».
Photo : archives
Emploi, missions publiques, salaires, pouvoir d’achat au coeur d’un scrutin inédit
Faire le choix de la CGT, c'est faire le choix du service public !
Plus de 5 millions d’agents vont pour la première fois voter le même jour à des élections professionnelles pour élire leurs représentants dans les différentes instances et lieux de négociations les concernant. Ce scrutin découle des accords de Bercy signés en 2008 par six organisations syndicales, dont la CGT, la loi du 5 juillet 2010 a modifié en profondeur les modalités du dialogue social dans la Fonction publique.
Conséquence de ces nouvelles règles, le 4 décembre prochain, tous les agents titulaires et non titulaires de l’Etat, des collectivités territoriales et de la Fonction publique hospitalière sont, comme les fonctionnaires de la Poste, de France Telecom et de la Caisse des dépôts et consignations, appelés à participer aux premières élections générales de la Fonction publique.
Ces élections se déroulent sur fond de grandes insatisfactions sociales après des années de gel des salaires des fonctionnaires et agents publics, de suppressions massives d’emplois, de précarité galopante, de remises en cause des missions et des budgets publics qui leur sont affectés.
Document en téléchargement :
== Tract 4 pages
Site dédié aux élections :
electionsfp2014.cgt.fr/
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