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La CGT cheminots a aujourd'hui collectivement et démocratiquement décidé de l'arrêt de notre grève entamée depuis le mardi 10 juin à 19 heures.

Ce mouvement national de grève avec une très forte mobilisation, notamment en Haute-Loire, cela nous a coûté cher puisque ce sont plus de 10 jours de paye que nous perdons contrairement aux dires. Nous sommes bien conscients aussi, de la forte gène et que cela a été dur à vivre pour les usagers, mais c'est bien le gouvernement et la direction de la SNCF qui par leur entêtement en porte l'entière responsabilité.

Cette réforme n’offre aucune perspective sur le financement de la rénovation et du développement du réseau (40M€ de dette). Pourtant, la majorité de vos désagréments quotidiens provient d’un état dégradé des infrastructures qui ont été délaissées depuis 20 années (fermetures de gares, retards,
tarifs, le tout TGV...). Alors qu’il y a une urgence écologique, c’est bien cette politique, menée par la SNCF ces dernières années, qui a précipité le déclin du fret SNCF (transport de marchandise par le rail), 240 000 tonnes de fret par an au départ de Arvant en 2003, 0 tonnes en 2014, cela correspond à 8000 camions de plus sur les routes !

La CGT est favorable à une réforme qui permette l’amélioration du service pour tous les Usagers, un investissement sur les voies, une réouverture de gares afin d’augmenter le nombre de circulation, de désenclaver et d'améliorer  la vie sur notre département.

Cette réforme et cette grève ne sont pas que l’affaire des agents SNCF, mais bien l’affaire de tous.
Malgré le recul que vient de nous imposer le gouvernement en utilisant des méthodes peu démocratiques ( Manuel VALLS qui convoque l’ensemble des Députés pour leur dire comment voter le matin pour le débat parlementaire l’après midi ), nous ne baissons pas les bras pour autant, et répondrons présents pour améliorer le service public ferroviaire dans l’intérêt de tous.

Xavier BOUSSET, Secrétaire Général
CGT Cheminots Haute Loire

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Salariés, prenez vos affaires en main !

Suite à toutes les luttes départementales et nationales contre le pacte dit de responsabilité du gouvernement, soyons nombreux à la manifestation interprofessionnelle pour montrer notre détermination ce jeudi 26 juin à 17 heures devant la Préfecture du Puy en Velay.

Pour les salaires, l'emploi et la sécurité sociale
Non à l'austérité imposée par le Medef et le gouvernement

Alors que le patronat bénéficie de 230 milliards d'euros d'exonération de cotisations sociales et fiscales, le chômage et les licenciements continuent de progresser. Le Medef utilise encore et toujours la crise pour imposer une régression sociale généralisée et augmenter ses bénéfices.

Aujourd'hui, la mise en oeuvre du pacte de responsabilité ce sera :
- zéro emploi créé,
- 30 milliards d'euros de cadeaux au patronat avec la suppression des cotisations de la branche famille, 50 milliards d'euros de restriction pour les Services Publics.

Ce n'est pas acceptable !

La réforme territoriale, avec la suppression des conseils généraux et des régions, va impacter directement les emplois et missions de services publics alors qu'ils ont servi d'amortisseur à la crise.[...] Lire le tract

 

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La Montagne - 18/06/14

Une centaine de personnes venus de la Haute-Loire, du Cantal et du Puy-de-Dôme ont symboliquement occupé les voies ferrées, autour de la gare d'Arvant, ce mercredi, en fin de matinée, à l'appel de l'intersyndicale des cheminots Auvergne-Nivernais, qui regroupe la CGT Cheminots et SUD-Rail, dans le cadre du mouvement national de grève entamé il y a plus d'une semaine à la SNCF.

Les représentants syndicaux ont indiqué que le choix du site d'Arvant, "véritable carrefour ferroviaire", n'était pas dû au hasard. "Le projet de réforme du ferroviaire, présenté aujourd'hui même à l'Assemblée nationale, signifie la fin de la SNCF et du rail pour la quasi-totalité des Auvergnats, estiment-ils. Ici, par exemple, Arvant pourrait constituer, d'ici 2020, l'endroit où prendraient définitivement fin les lignes du Cévenol et de l'Aubrac, toutes deux menacées de disparition, comme cinq autres lignes en Auvergne, faute de financements". Pour symboliser cette "mort annoncée", les cheminots ont installé un butoir en bois au milieu des voies, auquel ils ont ensuite mis le feu. Le mouvement a pris fin vers midi

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L'Eveil - 17/06/14

Mardi, au septième jour de grève et au premier jour du débat parlementaire surla réforme ferroviaire, au coeur du conflit national, les cheminots de Haute-Loire ont reconduit le mouvement pour un huitième jour. [...]

"Eclater l'entreprise pour mieux privatiser"

Côté gréviste, "on va montrer qu'on est plus que déterminés". "On veut peser sur le débat parlementaire", annonce Xavier Bousset, secrétaire départemental CGT cheminot. Opposés au projet de loi qui "vise à éclater l'entreprise en trois pour, à terme, mieux la privatiser quand le moment sera venu", les grévistes ont un objectif"zéro train" qu'ils entendent maintenir jusqu'à obtenir gain de cause." J'en suis déjà à 400 euros perdus sur mon salaire avec ces sept jours sans paye, donc je ne suis plus à ça près", estime le secrétaire départemental.
Et il n'est pas le seul dans le département. Au sixième jour de grève, 60% des cheminots étaient dans l'action", selon la CGT.
"on ne veut pas subir le même sort qu' EDF. La SNCF est la dernière entreprise d'Etat, elle appartient à tous les Français et on y est attaché, martèle Xavier Bousset. On a un rôle de service public à tenir sur le territoire."

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Communiqué UD CGT 43 - 17/06/14

Cher(e)s camarades,

Les cheminots entament leur 7ème jour de grève consécutif sans être payés. Certains avec des petits revenus.

Ils  se  battent contre  les  suppressions  d’emplois et pour l’amélioration  du service public ferroviaire. La question de l’emploi concerne tous les salariés, un tiers de leurs effectifs a déjà été supprimé en 10 ans sur le département.
Ce  projet  gouvernemental entrainerait encore la mise à mal des transports en commun avec de nouvelles suppressions de lignes et de gares.

L’Union Départementale organise une caisse de solidarité pour leur venir en aide.

Vous pouvez faire parvenir vos dons à l’UD en marquant au dos du chèque « solidarité cheminots ». Toutes les sommes reçues seront intégralement reversées au secteur régional cheminots qui en fera la répartition.
La solidarité doit s’organiser dans toute la CGT.

D’avance, merci pour eux.
Recevez nos amitiés syndicales.

Alain Eyraud

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Le Progrès - 17/06/14

Le Puy-en-Velay. Des salariés de JR Création accusent leur employeur de ne pas leur avoir versé de salaire depuis plusieurs mois et la situation serait au point mort. 

Lundi après-midi, sur le parvis de l’hôtel de ville, des salariés et ex-salariés de l’entreprise d’espaces verts, démolition, travaux publics et terrassement JR Création (créée en 2011) ont souhaité alerter les pouvoirs publics sur leur sort. Il y a quelques semaines, ils avaient pris contact avec la CGT pour leur parler de retards et non-paiement de salaires de leur employeur, Julien Roiron. Selon Serge Prades, du service juridique de la CGT, et Pierre Marsein, secrétaire général adjoint du syndicat, « nous avons saisi le conseil des Prud’hommes, en référé, à plusieurs reprises. L’employeur a refusé la convocation et les jugements rendus par cette juridiction ». Mais le problème serait loin de s’arrêter là pour les salariés qui comptaient sur une décision de justice pour que l’AGS (assurance de garantie des salaires) puisse prendre en charge leur salaire : « La mise en redressement judiciaire de l’entreprise par le tribunal de commerce le 30 avril a été mise à mal. En effet, Maître Petavy, désigné en qualité de mandataire judiciaire, s’est aperçu que l’entreprise de Julien Roiron n’avait pas d’existence légale. Cet employeur avait déjà été mis en liquidation judiciaire en mars 2007 par le TGI du Puy-en-Velay, et cette procédure est toujours en cours, compte tenu d’un contentieux financier. En conséquence de quoi, le tribunal de commerce ne pouvait prononcer le redressement judiciaire de cette société », expliquent les Cégétistes. Quant aux conséquences sur les salariés, elles sont « catastrophiques » selon le syndicat : « Alors qu’ils n’auraient même pas dû être embauchés puisque la société n’aurait pas dû exister, les salariés voient leur AGS bloquée puisque leurs contrats n’ont pu être conclus régulièrement ».