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Communiqué CGT, 3 mai 2014

Les 5 de Roanne définitivement relaxés !
Une victoire qui relance l’exigence d’une loi d’amnistie sociale

La CGT se félicite de l’extinction définitive des poursuites contre les cinq militants CGT de Roanne victimes, depuis près de quatre ans, d’un acharnement judiciaire sans précédent pour avoir refusé de se voir prélever leur ADN et d’être fichés comme de vulgaires criminels, après avoir été arrêtés dans le cadre d’actions collectives menées dans la lutte contre la réforme des retraites, en 2010.

Ces cinq militants CGT étaient, depuis, engagés dans un combat judiciaire qui, enfin, s’achève. Le 23 avril dernier, le Président de la Chambre des appels correctionnels de la Cour d’appel de Lyon a en effet ordonné le non admission d’un appel formé par le Procureur général de la Cour d’appel de Lyon. Cette ordonnance n’étant pas susceptible de recours, nos cinq camarades sont donc définitivement relaxés.

Le Progrès, 01/05/2014

Jeudi matin, sur les avenues du Puy-en-Velay, environ 500 manifestants ont été fidèles à la tradition sociale du 1er mai (ils étaient 300 l’an dernier). Les syndicats CGT, Force ouvrière, FSU et Solidaires devront s’en contenter, eux qui espéraient enclencher un mouvement conséquent pour propulser la journée nationale d’action dans la fonction publique, le 15 mai.

« Les privilégiés, c’est le Medef, les banquiers et Laurent Wauquiez ! » Le slogan du cortège

La fonction publique était majoritairement présente, jeudi matin. Il y avait peu de banderoles dans le cortège. Visiblement, le privé est resté à la maison, mis à part quelques salariés, tels ceux d’Alprod Riotord (entreprise spécialisée dans la fabrication d’emballages en matières plastiques) qui ont entamé la bagarre contre les licenciements.

Une trentaine de retraités CGT d’Aurec-sur-Loire avaient fait le déplacement. « Nous venons exprimer notre mécontentement contre les mesures prises par ce gouvernement qui avait promis de faire payer les riches. Il n’a pas pu le faire et se rabat sur les classes moyennes et populaires », dénonce Georges Breysse.

Également à l’œuvre, le collectif Stop Tafta 43, a distribué des tracts pour s’informer et agir contre le Grand marché transatlantique.

Le défilé, emmené par Force ouvrière, s’est dirigé vers la statue Lafayette au son de « Les privilégiés, c’est pas les salariés, pas les retraités, c’est le Medef, les banquiers et Laurent Wauquiez ! »

Une formule développée par Alain Eyraud, secrétaire département de l’UD CGT, du haut du podium installé sur le Breuil pour la course des 15 km du Puy. « Ce n’est pas un pacte de responsabilité que propose le gouvernement mais un pacte d’austérité avec 50 milliards de restrictions pris sur la Sécurité sociale. Le patronat n’est jamais assouvi par les différentes exonérations. Les 30 milliards d’euros de la branche famille vont servir aux dividendes des actionnaires. »

fichier-jointLire l'intervention d'Alain Eyraud 01/05/14

 
La Montagne 25/04/2014

Une intersyndicale CGT, FO, Solidaires et FSU défilera, jeudi 1 er mai, contre le pacte de responsabilité du gouvernement. Les syndicats veulent instaurer un rapport de force.

Le premier ministre Manuel Valls n'a pas annoncé de bonnes nouvelles et les syndicats comptent bien manifester leur mécontentement, jeudi 1 er mai, à l'occasion du traditionnel défilé de la fête du travail. Au Puy-en-Velay, une intersyndicale rassemblant la CGT, Force ouvrières, Solidaires et la FSU, prévoit un 1 er mai revendicatif, dans la continuité de la mobilisation du 18 mars dernier. Le CGTiste Alain Eyraud développe : « Nous avons cherché la plus grande unité possible pour combattre l'austérité que le gouvernement nous impose. Ces mesures n'ont servi à rien dans les pays européens qui les ont appliquées. » Avec les gels du point d'indice des fonctionnaires, des allocations familiales, les exonérations de charge sur les bas salaires ou encore les retraites menacées, l'inquiétude grandit. « Il faut taper plus fort pour faire plier un gouvernement qui tape dur », renchérit Pascal Samouth (Force ouvrière).

Les organisations syndicales ne comprennent pas que l'on « puisse trouver des milliards pour sauver des banques, mais pas assez pour augmenter les salaires ou créer de l'emploi ».

« Un plan d'austérité sans précédent »

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Le 1er mai est la journée internationale de lutte de tous les salariés. En Haute-Loire comme ailleurs, nous appelons les salariés, les privés d'emplois, les jeunes et les retraités à participer massivement à cette manifestation.

Le pacte de reponsabilité du gouvernement Valls, c'est l'austérité généralisée qui s'attaque aux salariés, retraités et privés d'emplois, comme partout en Europe. Le gouvernement et le Medef massacrent l'emploi, les services publics et la sécurité sociale.


Non au pacte de responsabilité, refusons l'austérité !

Non aux 50 milliards pris sur la sécurité sociale et les services publics,
Non aux 30 milliards de cadeaux au patronat et rien pour les salariés !

Ce sont les salariés qu'il faut écouter, pas les actionnaires et les banquiers ! Réaffirmons haut et fort nos revendications.

fichier-joint  Lire le tract intersyndical
fichier-joint  Lire la tract CGT

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Le Progrès  09/04/2014

Blavozy. À l'issue du scrutin professionnel, les salariés ont donné la majorité au syndicat cégétiste qui entend bien rester vigilant quant à la pérennité du site altiligérien.

« Avec 54 % des voix, tout collège confondu, et un taux de participation de 86 %, la CGT a non seulement conforté sa position d’organisation syndicale majoritaire mais elle est passée unique organisation pouvant négocier sur le site », annonce Hervé Bancel, un des délégués élus. Le syndicat obtient 6 sièges sur 8 au comité d’établissement et 8 sièges sur 10 pour les délégués du personnel.

Pour le cégétiste, ce vote exprime également un « refus catégorique des salariés envers la politique de la direction, qui était soutenue par la CFDT. Ils ont refusé, notamment, le CET négatif (Compte épargne temps, NDLR) qui permet la flexibilité selon l’activité sur le site ».

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Le Puy-en-Velay. La CGT Organismes sociaux a organisé un débrayage d’une heure mardi matin. Le syndicat dénonce une politique qui s’attaque aux fondamentaux de la Sécu.

Mardi matin, ils étaient un peu plus d’une quarantaine à avoir répondu à l’appel de la branche Organismes sociaux de la CGT, dans la cour de la Sécurité sociale, au Puy-en-Velay.

Les salariés, qui « en ont assez d’être maltraités, mal payés et méprisés », ont participé à un débrayage d’une heure, dans la continuité de la mobilisation nationale du 18 mars qui dénonçait notamment le Pacte de responsabilité.

« Une délégation a été reçue à Matignon mais le discours reste inchangé. Il n’y a toujours pas d’argent pour nous. On s’attaque aux fondamentaux de la Sécurité sociale et on détricote l’ensemble de l’édifice », explique Sylvain Chabot pour la CGT. Le syndicat estime que le gouvernement n’écoute que le Medef et exige « l’ouverture des négociations sur l’augmentation de la valeur du point, l’arrêt des suppressions d’emplois et l’embauche en CDI conventionnel de tous les contrats précaires ».

Avec ce débrayage, les salariés ont choisi de ne pas bloquer l’activité. « Nos usagers, on y tient. Cette bascule dans un monde libéral ne nous convient pas. On ne veut pas travailler pour faire de l’argent mais pour assurer un service public », ajoute Sylvain Chabot, en rappelant que ces organismes ont « un coût de gestion minime ».

Article de Sophie Albanesi
Le Progrès - 08/04/2014